quinta-feira, 8 de outubro de 2009

2 semaines à Kaolak - la routine s'installe lentement


Eh oui! Déjà 2 semaines à Kaolack. J’ai peine à y croire. Mais oui ça passe vite, je dois vous l’avouer. La routine s’installe pour ma semaine de travail, horaire, repas, la vie dans ma famille d’accueil. Je me lève à 7 :30, fais mon yoga, prend une douche, déjeune de pain baguette et breuvage chaud. Je commence à travailler à 9 :00, je vais dîner à la maison vers 13 : 00, je reviens au bureau vers 16 :00 et termine ma journée entre 18 :00 et 19 : 00. Les soirées sont relax, sans Internet, je passe du temps avec mes sœurs d’accueil, à regarder la télé, m’entraîner sur le toit, ou découvrir les alentours à pied.

Je me sens très bien chez moi, accueillie, à l’aise, à ma place. Maintenant ma famille d’accueil sait que je suis végétarienne et s’apprête à me faire des repas de légumes où je pourrai éviter la viande. Je n’en demandais pas tant. J’adore les repas en commun, tous assis à même le sol et mangeant à même le même plat. J’aime prendre des cours de wolof avec mon père d’accueil, aller en ville de temps en temps, me réveiller avec les oiseaux, les chèvres et la prière du matin.

À date côté santé je touche du bois!! Je me porte comme un charme, autant physiquement que moralement. J’apprécie tout ce qui s’offre à moi et je vis sans attentes. Je suis réellement bien et heureuse ici.

Les arbres (les quelques-uns que j’aperçois du toit) sont d’une majesté splendide. J’aime la lumière avant que le soleil se couche quand tout devient éclatant pour quelques instants, juste avant la brunante. J’aime la musique, essayer d’apprendre quelques pas de mbalax (pas évident), faire la sieste (paraît que ça fait engraisser par contre) le ataya (thé) après le dîner. Je m’adapte du mieux que je peux à ma culture d’accueil.

Kaolack est une ville tranquille. Mis à part les moustiques (desquels on peut facilement se protéger) c’est une ville où il fait bon vivre. Je me suis habituée à me faire appeler toubab et je souris seulement ou j’envoie la main.

Hier j’ai passé une journée extraordinaire et hors routine. Mon collègue canadien m’a appelé le matin pour savoir j’étais où. Je lui ai dit que je m’apprêtais à partir pour le bureau. Il m’a dit de les attendre et ils sont venus me chercher avec Baljam, chauffeur de l’APROFES, et Ndeye, et nous sommes allés faire une intervention auprès d’une famille qui vivait un cas de succession litigieuse à Ndangane, un village de pêcheurs à 2 heures de Kaolack. Vraiment aimé ma journée. J’ai mis les photos en ligne déj`sur la galerie Sénégal (voir lien à droite). Je manque d’espace ici pour tout vous raconter mais la magie de ces enfants si attachants est contagieuse. Quel plaisir de jouer avec eux, de se balader dans les rues du village main dans la main avec des enfants partout autour de nous. Je leur ai acheté des bonbons (toubab) ais après j’ai réalisé que ce n’était pas une si bonne idée parce qu’après les enfnats ne me lâchaient plus.

Et j’ai connu au village des membres de la famille de ma mère d’accueil, donc des membres de ma famille. C’est toujours drôle de faire les salutations et de se rendre compte qu’on est parents.

Proverbe wolof du jour: Ndank Ndank mooy japp golo ci naay
Traduction: il faut du temps pour éussir à attraper u singe dans la brousse. Lentement mais sûrement, on arrive toujours à ses buts.

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