segunda-feira, 30 de agosto de 2010

Fin de semaine à Negril

Je viens de revenir d'une belle fin de semaine d'amoureux à Negril (oui, mon amoureux est ici). Partis vendredi matin, on est arrivé à Negril après 4 transports et plus de 5 heures de voyage. On a essayé trois hôtels différents, le Yoga Centre, le Banana Shout et le Roots Bamboo. Prix et qualité varient selon l'établissement. Bien aimé la mer, la plongée sous-marine (surtout celle de nuit), les falaises, sauter de la tour. Moins aimé les prix de touristes parfois exorbitants, les vendeurs de ganja qui nous attendent sur la plage, les transports sans fin pour rentrer. Belle fin de semaine en fin de compte.

Demain, retour aux réunions aec les différents partenaires, à ma demande de financement pour l'Union européenne (l'ćhéance approche) et à la routine de semaine capoeira-travail.


Tout se passe très bien ici et j'espère que pour vous c'est la même chose

Amour

quinta-feira, 19 de agosto de 2010

Ma première semaine de travail à Jamaicans for justice

h bien ca commence à être occupé ici. Entre mes cours de capoeira, le bureau, apprendre à cuisiner jamaiquain et la piscine, reste plus grand temps.

Premièrement je me rends compte que ce n'est pas clair ce que je fais ici pour tout le monde. Donc voilà, je suis venue en Jamaique pour travailler comme coopérante volontaire pour un mandat de 2 ans avec l'organisation non gouvernementale Jamaicans for Justice. J'ai été placée ici par CUSO-VSO, une ONG canado-britannique qui place 200 volontaires/an dans 44 pays. Voir leur site pour plus d'infos. Mon mandat est de développer l'organisation, d'améliorer leurs facons de faire, d'augmenter leurs ressources et de penser à des activités qui seraient en lien avec leur mandat et qui aideraient la population à avoir une meilleure opinion de l'organisation.

Donc, durant ma première semaine, j'ai rencontré la direcrice exécutive Carolyn Gomes, rencontré mes collègues, 2 avocats, 2 parajuristes, 1 comptable, 1 adjointe administrative, 1 libraire-archiviste, 2 autres volontaires canadiens, 1 gardien, 1 concierge et 1 directrice des communications. Une équipe à très forte tendance féminine. Ce beau monde s'occupe de défendre les droits humains des citoyens Jamaiquains qui n'ont pas accès à une défense adéquate. La police jamaiquaine est responsable de 1/5 des meurtres commis en sol jamaiquain chaque année.

A date, je travaille sur une demande de financement pour l'Union européenne. La date limite pour présenter la demande est le 27 septembre prochain. Je lis les documents internes de l'ONG, apprend à savoir qui fait quoi, vois les documentaires produits, participe à ma première rúnion d'employés, où on nous souhaite officiellement la bienvenue. Je sens que j'accomplirai ici un travail utile et apprécié. Je sens la pression de performer et d'être vite sur mes patins. J'aime les défis de cette envergure.

Aujourd'hui j'ai signé mon contrat de travail.Je travaille maintenant avec mon laptop du bureau, plus pratique et plus rapide.

Aiutre nouveauté: depuis vendredi, j'ai mon chez moi, appartement partagé avec Dominic, un volontaire arrivé 2 semaines avant moi, de CUSO également. On a la télé avec câble, Internet, air climatisé, tout meublé, et de la place pour recevoir. Donc en fin de semaine on s'est installé, on a fait l'épicerie, visité notre voisin volontaire, fait du lavage et écouté des films.

Je vous quitte pour l'instant, de retour bientôt avec de bonnes nouvelles, dont de la jolie visite bien appréciée.

quinta-feira, 12 de agosto de 2010

Formation de CUSO sur la Jamaique (in-country training)

Cette formation a duré 3 jours. Le lundi, nous avons appris sur les procédures de CUSO et de notre ONG, les procédures en cas d'urgence, les détails techniques et bureaucratiques. Le lendemain, information sur le transport, la formation continue, la sécurité, la politique et le développement en Jamaique.

En après-midi, notre groupe de 7 volontaires s'est rendu dans la communauté défavorisée de Trench Town. On appelle ces zones de pauvreté et de violence innercity. On a visité là-bas l'Agency for Innercity Renweal (AIR), une ONG de 5 ans d'existence qui finance des projets de micro-crédit pour jeunes entrepreneurs et fait des projets favorisant l'empowerment. En ce moment, la situation à Trench Town est beaucoup mieux que ce qu'elle a déjà été. Auparavant, les gens de la communauté (Trenchtowniens) ne pouvaient pas traverser 7th street, c'était une gurerre clanique. Quiconque traversait était tué par balle. Il y avait non loin un no man's land où personne n'osait s'aventurer. Maintenant la paix règne et les gens peuvent treverser d'une zone à l'autre. Il faut seulement espérer que davantage d'opportunités d'emploi et d'éducation se développent.

Notre seconde visite à Trench Town fut celle de Culture Yard, la maison où a grandi Bob Marley. J'en ai appris davantage sur sa vie, son apprentissage de la musique, sa philosophie (il était un rastafari convaincu). On a même vu le lieu où il a concu un de ses enfants. On a brièvement vu la biblliothèque (Reading Center) qui était déjà fermée.

Hier, troisième jour de formation, on a visité les bureaux de l'ONG Dispute Resolution Foundation. Depuis 15 ans, ils effectuent un excellent travail de médiation auprès des communautś défavorisées, des entreprises et à la Cour Suprême. La fondatrice de l'ONG est une avocate bien connue que nous avons eu le plaisir de rencontrer. 5 volontaires de CUSO travaillent là, que nous avons vus également.

Après un dîner de bouffe jamaiquaine au bureau de CUSO, la spécialiste en politique et anthropologie caribéennes Ann Hubbard nous a entretenu sur l'histoire coloniale de la Jamaique, l'esclavage, la distinction (pour ne pas dire discrimination) raciale, les événements historiques qui ont faconné la Jamaique d'aujourd'hui, avant de nous emmener visiter Liberty Hall, un musée consacré à la mémoire de Marcus Garvey, un héros national de la Jamaique qui a contribué à rendre sa fierté au peuple noir et qui est un précurseur du mouvement rastafari.

Aprés cette visite enrichissante, noun nous sommes rendus à Port-Royal, la vieille ville fondée par les Espagnols que les Britanniques ont conquis en 1655. Il s'agit d'une petite communauté d'environ 2000 âmes qui vivent pacifiquement en pratiquant la pêche. Tout le monde se connaît et la vie y est belle et simple, sans grillage aux fenêtres et mesures de sécurité comme dans le reste de Kingston. Nous avons visité Fort Charles, un fort militaire bâti par les Britanniques en 1656. On y relate l'histoire de fameux priates et corsaires qui ont habité à Port-Royal (henry Morgan, Calico Jack Rackham), à l'époque où l'Angleterre avait un accord avec les flibustiers pour qu'ils protègent la Jamaique des invasions extérieures. À cette époque, Port-Royal était une ville de dépravation où les bordels et les bars fleurissainet à chaque coin de rue. Les gens distillaient leur propre rhum et la loi du plus fort régnait. Le tremblement de terre de 1692 mit fin à cette décadence en engloutissant vivantes 2000 personnes, 1000 autres décédant plus tard des suites de leurs blessures et de maladies. On a aussi visité Giddy House, la maison penchée, qui a été à moitié ensevelie par le tremblement de terre de 1907. Le fort contient plusieurs canons et meurtrières et un ancien baril de rhum. Plusieurs légendes sur Port-Royal circulent, par rapport à des esprits qui hantent la ville entre autres.

Aprés Port-Royal, on a mangé une crème glacée à Devon House, la maiosn d'un millionnaire jamaiquain que j'ai visitée samedi dernier. On a aussi fait un tour dans la fameuse chocolaterie de l'endroit. Décidément beaucoup à découvrir et l'endroit mérite plus qu'un visite.

Bonne nouvelle: on va déménager demain dans notre appartement!!!!

Je me rends compte que cette publication sera un peu longue et m'en excuse

Formation de CUSO sur la Jamaique (in-country training)

Cette formation a duré 3 jours. Le lundi, nous avons appris sur les procédures de CUSO et de notre ONG, les procédures en cas d'urgence, les détails techniques et bureaucratiques. Le lendemain, information sur le transport, la formation continue, la sécurité, la politique et le développement en Jamaique.

En après-midi, notre groupe de 7 volontaires s'est rendu dans la communauté défavorisée de Trench Town. On appelle ces zones de pauvreté et de violence innercity. On a visité là-bas l'Agency for Innercity Renweal (AIR), une ONG de 5 ans d'existence qui finance des projets de micro-crédit pour jeunes entrepreneurs et fait des projets favorisant l'empowerment. En ce moment, la situation à Trench Town est beaucoup mieux que ce qu'elle a déjà été. Auparavant, les gens de la communauté (Trenchtowniens) ne pouvaient pas traverser 7th street, c'était une gurerre clanique. Quiconque traversait était tué par balle. Il y avait non loin un no man's land où personne n'osait s'aventurer. Maintenant la paix règne et les gens peuvent treverser d'une zone à l'autre. Il faut seulement espérer que davantage d'opportunités d'emploi et d'éducation se développent.

Notre seconde visite à Trench Town fut celle de Culture Yard, la maison où a grandi Bob Marley. J'en ai appris davantage sur sa vie, son apprentissage de la musique, sa philosophie (il était un rastafari convaincu). On a même vu le lieu où il a concu un de ses enfants. On a brièvement vu la biblliothèque (Reading Center) qui était déjà fermée.

Hier, troisième jour de formation, on a visité les bureaux de l'ONG Dispute Resolution Foundation. Depuis 15 ans, ils effectuent un excellent travail de médiation auprès des communautś défavorisées, des entreprises et à la Cour Suprême. La fondatrice de l'ONG est une avocate bien connue que nous avons eu le plaisir de rencontrer. 5 volontaires de CUSO travaillent là, que nous avons vus également.

Après un dîner de bouffe jamaiquaine au bureau de CUSO, la spécialiste en politique et anthropologie caribéennes Ann Hubbard nous a entretenu sur l'histoire coloniale de la Jamaique, l'esclavage, la distinction (pour ne pas dire discrimination) raciale, les événements historiques qui ont faconné la Jamaique d'aujourd'hui, avant de nous emmener visiter Liberty Hall, un musée consacré à la mémoire de Marcus Garvey, un héros national de la Jamaique qui a contribué à rendre sa fierté au peuple noir et qui est un précurseur du mouvement rastafari.

Aprés cette visite enrichissante, noun nous sommes rendus à Port-Royal, la vieille ville fondée par les Espagnols que les Britanniques ont conquis en 1655. Il s'agit d'une petite communauté d'environ 2000 âmes qui vivent pacifiquement en pratiquant la pêche. Tout le monde se connaît et la vie y est belle et simple, sans grillage aux fenêtres et mesures de sécurité comme dans le reste de Kingston. Nous avons visité Fort Charles, un fort militaire bâti par les Britanniques en 1656. On y relate l'histoire de fameux priates et corsaires qui ont habité à Port-Royal (henry Morgan, Calico Jack Rackham), à l'époque où l'Angleterre avait un accord avec les flibustiers pour qu'ils protègent la Jamaique des invasions extérieures. À cette époque, Port-Royal était une ville de dépravation où les bordels et les bars fleurissainet à chaque coin de rue. Les gens distillaient leur propre rhum et la loi du plus fort régnait. Le tremblement de terre de 1692 mit fin à cette décadence en engloutissant vivantes 2000 personnes, 1000 autres décédant plus tard des suites de leurs blessures et de maladies. On a aussi visité Giddy House, la maison penchée, qui a été à moitié ensevelie par le tremblement de terre de 1907. Le fort contient plusieurs canons et meurtrières et un ancien baril de rhum. Plusieurs légendes sur Port-Royal circulent, par rapport à des esprits qui hantent la ville entre autres.

Aprés Port-Royal, on a mangé une crème glacée à Devon House, la maiosn d'un millionnaire jamaiquain que j'ai visitée samedi dernier. On a aussi fait un tour dans la fameuse chocolaterie de l'endroit. Décidément beaucoup à découvrir et l'endroit mérite plus qu'un visite.

Bonne nouvelle: on va déménager demain dans notre appartement!!!!

Je me rends compte que cette publication sera un peu longue et m'en excuse

domingo, 8 de agosto de 2010

Un dimanche dans les nuages

Aujourd'hui, je suis retournée dans les Blue Mountains à environ 1500 m d'altitude avec le chauffeur Neville pour chercher les joyeux lurons qui ont passé la fin de semaine dans un refuge qu'ils ont loué. J'ai fait du mango picking et même si je partage mon butin avec tous les coopérants volontaires de Kingston, j'ai encore assez de mangues pour m'écoeurer à en manger pour les deux prochaines semaines.

La technique pour cueillir les mangues est quand même assez compliquée. Avec un bâton assez long, secouer la branche du manguier pleine de fruits. Essayer de ne pas se tenir sous la branche à ce moment-là pour éviter les chutes de mangues sur le cerveau peut être une bonne idée. Une fois que les mangues assez secouées quittent leur branche natale et tombent explosivement sur le sol, courir les ramasser avant qu'un véhicule moteur qui va toujours trop vite dans les courbes ne vienne les écraser sous ses roues sans scrupule.

Une fois notre récolte terminée, on a poursuivi notre chemin sur la route en lacet qui traverse Kingston et Saint-Andrew avant d'arriver à Newcastle, là où est situé le parc natioanl de Holywell et les volontaires que nous allions chercher. Ils ont dit avoir passé un superbe week-end malgré la fraicheur des nuits. Ce sera donc une aventure à essayer sous peu, hiking et camping en montagne.

Après un bon repas de bouffe jamaiquaine (banane bouillie et poisson salée avec fèves), je suis allée visiter le parc de l'Émancipation. Symbole de la fin de l'esclavage, une statue trône à l'entrée, représentant un homme et une femme nus émargeant d'un bain. Joli parc avec une fontaine, des gardes armés qui surveillent la place contre les méchants importuns et piste de jogging que je ne tarderai pas à aller essayer. Bien profité encore une fois de la piscine de l'hôtel Pegasus, où je ne tarderai pas à devenir une habituée. Vive les privilèges de volontaire CUSO.

Demain, je commence mon In-country training, une formation de 3 jours sur la Jamaique, sa culture, politique, devise, histoire, patois.Je commence à travailler avec l'ONG Jamaicans for justice le 16 août prochain.

sábado, 7 de agosto de 2010

Bonne fête Jamaique! 48 ans

La Jamaique a fêté hier ses 48 ans d'indépendace du régime britannique. En effet, le 6 août 1962, la reine Elizabeth !!, reine d'Angleterre et chef du Commonwealth, accorde l'indépendance à sa colonie caribéenne de la Grande-Bretagne, en prenant soin de laisser au pouvoir quelqu'un proche des intérêts britanniques. Le drapeau jamaicain, vert, noir et jaune, est dévoilé ce jour-là. Le vert du drapeau représente l'agriculture et les richesses végétales de la Jamaique, tandis que le noir représente l'origine ethnique de la grand emajorit/ des Jamaicains et le jaune les rayons du soleil, si présent et bienfaisant sur cette terre fertile..

En ce jour férié, Kingston est en fête et beaucoup de Kingstoniens en profitent pour s'évader hors de la ville pendant le long week-end.

De mon côté, j'ai eu la chance d'accompagner le chauffeur Neville qui allait dans les Blue Mountains reconduire une troupe de 7 joyeux volontaires qui partaient passer le week-end dans un chalet qu'ils ont loué. En chemin, on a visité une plantation de café, propriété d'un Japonais. Le café des Blue Mountain est un des plus sinon le plus cher au monde. Après les avoir laissé à leur magnifique cabane en bois, nous sommes redescendus à Kingston, nous arrêtant en chemin pour ramasser des mangues (il y en avait partout, c'aurait été trop dommage de les laisser pourrir là).

En après-midi, nous sommes partis Audrey, Abdi, Mark, Jackie (des volontaires connus hier et avant- hier) et moi au stade, pour assister au Grand gala de l'indépendance. Au programme, défilé de 3 Miss Jamaica régionales dans des voitures anciennes (non je n'ai pas de photos), parade de la police montée, à cheval bien sûr, fanfare nationale, et rassemblement des participants de la parade qui avait eu lieu plus tôt dans les rues de Kingston. Défilés haut en couleur, bien aimé les danses chinoises, la danss des draps volants, la musique qui me faisait danser assise sur mon siége, et le nationalisme jamaicain avec tous les drapeaux, qui donnaient leur fierté aux Jamaiquains, leur raison d'être. On est pas resté jusqu'à la fin du gala, trop long et on avait tous mal aux fesses à être resté assis 3 heures. On s'est rendu à pied dans un resto jamexicain sympathique pour manger d ela nourriture ma foi très convenable avant de prendre un taxi jusqu'à l'hôtel Indies pour ma part, dans un club danser pour Mark et chez elle pour les filles.

Aujourd'hui j'ai visité Devon House, une immese maison construite pour le premier millionnaire noir de l'histoire de la Jamaique, George Stiebel. La maison a été achevée en 1881, la terrain acheté de l'église faisait au départ 55 acres. Il y a plusieurs demeures de domestiques sur le terrain, aujourd'hui transformées en magasins, dont un qui vend de la délicieuse crème glacée que j'ai pris soin de goûter.

J'ai terminé la journée en visitant la piscine d'un hôtel, pour le plaisir d'être dans l'eau et de découvrir cet endroit en compagnie de Abdi.

Bon déjà tard comme d'hab, alors je vous salue et vous dis à très bientôt

quarta-feira, 4 de agosto de 2010

Kingston jour 1

Alors hier soir (ou plutôt ce matin considérant l'heure) l'avion qui me menait de Toronto à Kingston, est atterri à minuit pile, après bien des retards parfois expliqués, parfois non. Je suis restée prise aux douanes environ 45 minutes, histoire de ne pas pouvoir leur présenter une lettre confirmant mon statut de volontaire et l'organisation qui m'envoie. Après que l'officier eut appelé tous les numéros de contacts jamaiquains en ma possession et n'ait eu rejoint personne bien que réveillé quelqu'un, il m'a laissé entrer en Jamaique en me faisant promettre de me rendre au bureau de l'immigration d'ici 3 mois pour régulariser ma situation en leur montrant la lettre signée du Ministére du Travail. Espérant que CUSO recoive ce docuemnt avant la date limite, ce serait bien!

Le chauffeur de CUSO m'attendait comme prévu à l'aéroport et m'a gentiment reconduite à l'hotel Indies, d'où j'écris en ce moment. Je me suis installée, ai écrit quelques mails grâce au réseau sans-fil et gratuit de l'hôtel et dormi quelques peu, en résistant au fait de dormir avec l'air climatisé.

Ce matin, me suis réveillée tôt, rencontré un nouveau collègue de CUSO qui est au même hôtel que moi et fait la rencontre de Tarik et Kerrie, qui travaillent au bureau de CUSO. Ils sont tous deux très sympathiques et serviables. On a discuté de mon mandat, de trucs plus administratifs, on m'a remis une carte de Kingston et prié de me procurer un cellulaire dans la journée, ce que j'ai fait en me procurant une cart à puce et un adaptateur,

Fait la connaissance de 3 autres volontaires CUSO et d'une Canadienne qui travaille au Ministère de la Justice. On les a rejoint dans un hôtel pour prendre un verre, avant de rentrer à notre bon vieil h6tel Indier manger un bon repas jamaiquain et nous retirer chacun dans nos quartiers

Certains volontaires sont ici depuis plusieurs mois. Ils sont très pr6ets à aider les nouveaux arrivants que nous sommes, moi fra6ichement débrauqeé, Dominic et Abdi il y a une semaine. Ils sont en train d'essayer de comprendre le système de bus, pour ma part je ne suis pas rendue là. Selon certains, le système de bus est compliqué, il faut y aller un peu au hasard. Dá autres ne se cassent pas la tête et prennent un taxi ou un minibus qui passe plus fréquemment que les bus de la ville.

Bouffe jamaiquaine découverte aujoourd'hui: bananes boullies, dumplings frits, dumplings bouillis (un dumpling est fait de farine, très nourrissant). Patty au poulet (galette jamaiquaine en forme de demi-lune, frite, pas trop graisseuse, un bon snack pas cher).

Demain est un jour férié donc tout sera fermé. Notre recherche d'appartement, commencée avant mon arrivée, se poursuit. Espérons que lundi on pourra déméńager à l'endroit qui semble si chouette que Dominic a trouvé. Quelqu'un habite là pour l'instant et on ne sait pas quand il part précisément.

Donc une journée bien remplie, pleine de rencontres, de surprises et de chaleur moite (quelle température agréable!!!)

Il est presque minuit déjà (presque 11 hures pour moi donc) je vous souhaite une bonne nuit, la suite bientôt

En route pour Kingston

Me voici dans l'aéroport de Kingston, en train d'écouter du Harmonium, tranquillement assise avant mon vol pour Kinsgston. Trop surprise de constater l'efficacité et la gratuité de l'Internet de l'aéroport Pearson!!!

Le vol Montréal Toronto s'est bien pass Juste assez pleuré en écoutant un film francais bien triste: Le hérisson, à voir.

Mon vol a été retardé de 2 heures. J'ai appelé la personne qui vient me chercher et il n'y a aucun problème, tout va bien bref. Je dormirai comme prévu a l'hôtel Indies ce soir. J'ai eu le temps de visiter l'aéroport de fond en comble, manger un bagel fromage à la crème, lire sur la Jamaique et faire quelques appels.

La suite après que je sois arrivée en sol jamaiquain...

Je profite de cette pause fraicheur pour vous saluer tous autant que vus êtes, vous qui avez pris le temps d elire ces lignes. L'aventure recommence. Je n'ai pas eu le temps de saluer\voir tout le monde que je voulair avant de partir et m'en excuse. La vie court et nous rattrape, et plus on vieillit et plus tout va trop vite, voila pourquoi il est important de prendre le temps de s'arrêter parfois.

Je vous embrasse fort et vous envoir plein d'amour et de câlins virtuels

xxxxx

Bref apercu de politique jamaiquaine

Histoire et politique jamaïquaines / Dates importantes

+ Origine du mot Jamaïque : Xaymaca, en langue arawak, signifie’terre de sources. Selon la pêcheur arawak rencontré par Colomb, Xaymaca est une île où l’or abonde et où on trouve de nombreuses rivières s’écoulant des hautes montagnes.

5500 à 3500 av. JC Peuplement de la Jamaïque par Ciboneys, puis par la Tainos (Descendnats des Ciboneys métissés avec les Arawaks).

1494 : Christophe Colomb débarque en Jamaïque lors de son deuxième voyage dans le Nouveau monde. Il nomme la baie où il accosta Santa Gloria

1510 : Les Espagnols commencent à coloniser la Jamaïque. Diego Colomb, fils de Christophe, fonde Sevilla Nueva, sur la côte nord.

De 1510 à 1655 : Développement économique sommaire. La Jamaïque sert de point de ravitaillement, activités minimales. Début de l’extermination massive du peuple Taino par les Espagnols.
1655 : Les Britannique s prennent possession de l’île.

1814 : La Jamaïque est le premier exportateur de sucre au monde.

1831 : Émeute raciale connue sous le nom de Christmas Rebellion (révolte des esclaves menée par Sam Sharpe, un prédicateur baptiste qui résulta en la mort de milliers d’esclaves par pendaison, brûlés vifs, fusillés et torturés.)

1834 : Abolition de l’esclavage

1938 : Fondation du Bustamante Industrial Trade Union (BITU) par Alexander Bustamante. Il s’agit du premier syndicat jamaiquain et l’ancêtre du premier parti politique jamaiquain.

1940 : Création du People’s National Party (PNP), aile politique du BITU, par Norman Washington Manley, cousin de A.Bustamante. Le PNP a des tendances socio-démocrates.

1942 : Création du Jamaica Labour Party (JLP) par Aleaxander Bustamante, en opposition au PNP de Washington Manley.Le JLP se tourne vers une idéologie libérale capitaliste.

Les deux principaux partis politiques, établis depuis longtemps, ont des liens historiques avec deux grands syndicats - le Jamaica Labour Party (JLP) avec le Bustamante Industrial Trade Union (BITU) et le People's National Party (PNP) avec la National Workers Union (NWU). Un troisième parti, le National Democratic Movement (NDM), fut créé en octobre 1995; il n'a aucun lien avec un syndicat particulier, et ses figures principales se sont, pour la plupart, réduites ou ont cessé leur activité. (Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Politique_de_la_Jama%C3%AFque)

1944 : Nouvelle constitution autorisée par les Britanniques, autorisant le droit de vote universel. Premières élections en Jamaïque. Victoire de Bustamante et du JLP
1955 : Entrée du PNP au pouvoir.

1958-1961 : La Jamaïque fait partie d’une fédération de dépendances britanniques englobant Trinité et la Barbade.

6 août 1962 : La Jamaïque obtient son indépendance de la Grande-Bretagne et demeure membre du Commonwealth

1962 : Victoire du PNP. La classe politique élue est favorable aux intérêts de la classe économique traditionnelle dominante britannique et favorise un modèle de développement socio-économique occidental libéral.
Années 1960 : croissance économique, surtout dû aux exportations de bauxite

1972 : Retour du PNP au pouvoir, gouverné par Michael Manley, fils de Norman. Mesures sociales mises en place : augmentation du salaire minimum, protection des emplois, meilleure distribution des terres aux moins nantis, amélioration des soins de santé et des programmes d’éducation. Rapprochements avec Cuba.

Années 1970 : Les investisseurs étrangers quittent progressivement la Jamaïque. Diminution des exportations de bauxite. La crise pétrolière de 1973 porte un dur coup à l’économie. Émigration massive de Jamaïquains nantis aux États-Unis et au Canada. L’économie stagne.
1976 : Le PNP remporte les élections, dans un climat de violence sans précédent. Demande d’aide formulée au Fonds monétaire international.

1980 : Manley demande des élections pour trancher la question de la restructuration du portefeuille gouvernemental demandée par le FMI. Violences armées terribles, des centaines de personnes sont assassinées lors des affrontements armés opposant les deux partis politiques. Le JLP est élu, avec à sa tête Edward Seaga.

Années 1980 : Rapprochement de Seaga et de Reagan. Fin des relations avec Cuba. Les investissements étrangers réapparaissent en Jamaïque. . Les politiques socialistes sont abolies, coupures dans les programmes sociaux. Privatisations massives.

1983 : La Jamaïque envoie des soldats pour seconder les États-Unis lors de l’invasion de la Grenade. Seaga est surnommé le Reagan des Antilles. La popularité de Seaga disparaît comme neige au soleil et il déclenche des élections surprise. Le PNP boycotte les élections, sentant qu’elles ne sont ni démocratiques ni exemptes de fraude électorale. Le JLP remporte par défaut
1983-1989 : Le JLP gouverne sans opposition.

1989 : Élections. Retour du PNP au pouvoir. Le PNP adopte le modèle capitaliste imposé par le FMI
1993 à 2001 : Le PNP demeure au pouvoir.

Depuis la création du PNP et du JLP, les deux partis se sont succédés au pouvoir.
Pour des raisons de santé, Michael Manley quitta son poste de premier ministre en mars 1992 et fut remplacé par Percival James Patterson. Patterson conduisit ensuite le PNP à la victoire aux élections générales en 1993, en décembre 1997, et en octobre 2002. La victoire de 1997 fut la première fois qu'un parti politique jamaïquain gagnait trois élections générales à la suite, depuis l'introduction du suffrage universel en Jamaïque en 1944.

En 2005, le chef du JLP Edward Seaga (chef du parti depuis 1974), donna sa démission. Il fut remplacé par Bruce Golding, qui fut ministre du gouvernement sous Seaga dans les années 80, mais qui quitta le JLP pour fonder le NDM, et plus tard, retourna au JLP.

En mars 2006, Portia Simpson-Miller du PNP fut nommée la septième premier ministre de la Jamaïque. Elle fut la première femme dans l'histoire du pays à occuper la position d'un Premier ministre de la Jamaïque.

Depuis les élections de 1993, le gouvernement de la Jamaïque, les partis politiques, et le comité consultatif électoral, ont travaillé pour mettre sur pied une réforme électorale, avec un succès limité. Lors des élections générales de 1997, les efforts institutionnels, ont aidés à réduire la violence qui tend à troubler les élections de la Jamaïque.[réf. nécessaire] Des élections locales eurent lieu en 1998, et le PNP remporta une victoire décisive. La loi jamaïquaine veut que les élections locales aient lieu tous les 3 ans : les élections peuvent être retardées par la législation.

Le 3 septembre 2007, le JLP remporte les élections en battant la PNP après 20 ans de pouvoir de la part de ce dernier. Le JLP a 33 sièges et le PNP 27 à l'assemblée. Bruce Golding devient premier ministre. (Source: http://fr.wikipedia.org/wiki/Politique_de_la_Jama%C3%AFque)