sexta-feira, 14 de outubro de 2011

Le petit garcon qui refusait de grandir

Il était une fois un petit garcon qui refusait de devenir un adulte. Il avait très peur des responsabilités quelles qu'elles soient et avait décidé de passer sa vie à jouer insouciemment sans se soucier de rien d'autre que du moment présent.

Ce que le petit garcon ignorait, c'est que, bien que sans le vouloir, 'il ferait germer l'amour dans le coeur des filles qu'il rencontrerait. Comme il savait qu'il ne pouvait pas donner suite aux sentiments de ces dames (car nombreuses furent-elles à tomber dans son piège de non-engagement), il devait constamment fuir, toujours plus loin, pour avoir toujours moins d'attaches amoureuses, car c'était la facon dont il avait décidé de vivre sa vie plusieurs années auparavant.

Ce petit gacon avait bien peur de s'engager dans une relation amoureuse, il avait peur d'ouvrir son coeur, il avait peur de perdre ce qu'il avait mis tant d'années à bâtir: l'empire tout-puisant de sa sacro-sainte liberté. Il avait peur de donner, peur de recevoir, peur de montrer qui il était vraiment, peur des chiens, des lézards, des insectes, du noir, de manquer d'argent, de trop parler aux autres. Ses peurs l'étouffaient mais il ne s'en rendait pas compte. Tout ce qu'il voulait c'était jouer insouciemment en ne se précocupant que d'une chose: le moment présent.

Losrqu'il atteint l'âge de 40 ans, le petit garcon retourna aux études, pour se rassurer sur le fait qu'il se rappelait comment penser, comprer, écrire, lire. Il avait auparavant voyagé pendant un an et vécu dans le pays où il avait vu le jour pour une période extensive. Dans sa vie il avait brisé de nombreux coeurs mais était-il seulement au courant de ses ravages chez la gent féminine? Il est tout à fait permis d'en douter. Le petit garcon n'avait aucune idée de ses succès sur ce plan, et était dáilleurs très modeste de sa personne.

Ce petit garcon, ce pourrait être vous, ce pourrait êtr moi. Ce petit garcon représente tous ces hommes et toutes ces femmes qui refusent de voir les choses en face, qui jouent à l'autruche, qui passent leur vie en voyage à l'autre bout du monde pour ne pas développer de réelle relation durable avec quelqu'un, qui se font croire qu'ils sont tellement mieux dans la seule et unique présence de leur seule et unique personne.

Ne tombez pas dans ce piège. Il est encore temps de réagir. Vous qui lisez ces lignes, qui que vous soyez, vous avez maintenant atteint la conscince que chaque existence a un temps limité, prédeterminé, et qu'elle peut s'achever a n'importe quel moment. Ne passez pas à côté de l'amour. Vous seriez fous de ne pas au moins essayer et plonger dans cette grande folie où l'on se retrouve tous où que l'on soit, qui que l'on soit... Exprimez votre amour à ceux que vous aimez, à bas les jeux de séduction, lesjeux sont faits rien ne va plus!

Moi j'en profite pour vous dire que je vous aime

segunda-feira, 27 de junho de 2011

2 semaines de vacances au Québec, déja finies!

C'est merveilleux d'être à Montréal après 10 mois d'absence, de me promener dans les parcs, de voir mes ami(e)s, de redécouvrir un peu les vies de chacun... Je me ressource d'été, de festivals, d'amour et de bonne bouffe québécoise (merci pour la poutine hier Steph).

J'exulte de faire du vélo, de m'arrêter dasn les parcs et d'observer la vie urbaine et tous ces bambins heureux, partout! Je redécouvre Montréal comme un touriste pour la première fosi, je vais aux Francofolies, redécouvre mes endroits préférés, découvre des nouveaux chez-soi d'amis, en surprend quelques-uns qui n'étaient pas au courant e mon arrivée!

Aujourd'hui j'ai eu une crevaison. Je me suis donc dirigée à pied, penaude, à la maison du cycliste, où j'ai eu le plaisir de rencontrer un très aimable cycliste qui a réparé ma crevaison en changeant ma chambre à air et en refusant toute gratification monétaire de ma part. Dieu est vraiment partout... Merci pour cette aide si bien tombée sur mon chemin!!

Demain je planifie aller passer une journée de lecture et farniente à l'île sainte-Hélène, l'une de mes endroits de prédilection. Pas encore visité de musées comme je le voulais mais j'ai vu un film à l'ONF et et acheté un disque dur externe. Bien aimé ma promenade sur le mont-Royal avec Sandra hier également! Ils sont en trian de rénover une partie du belvédère. Aussi agréblament aimé découvrir la mason de Félix Leclerc à Vaudreuil, où ma douce amie Marie-Belle est en résidence littéraire tout le mois de juin.

Bien aimé les rencontres avec amis à Montréal, la visite à Ottawa et au parc de la Gatineau, la visite à ma famille au Nouveau-Brunswick avec un cours intensif de généalogie en regardant les photos de famille anciennes, manger du homard et rencontrer la nouvelle génération de petits-cousins.

Ce furent 2 belles semaines, je n'avais pas publié cet article avant, mais là je suis à l'aéroport, me préparant à quitter le Canada pour une énième fois. Les départs sont toujours des petites morts, mais tout l'amour que j'ai recu durant ces 2 semaines me rend forte et capable de continuer à avancer, nomade que je suis.

quarta-feira, 4 de maio de 2011

9 mois en Jamaïque

Dur à croire mais aujourd'hui, ca fait 9 mois que je vis en Jamaïque. Eh bien la vie passe, rapidement je dois dire, parfois trop vite, parfois trop lentement. Je me plains parfois de ne pas avoir assez d'activités les soirs de semaines mais il est bon d'avoir du temps pour moi. Depuis que je suis en Jamaïque, j'ai commencé à faire de la zumba (mélange de danse latine, samba et baladi), dans un gym ou chez moi, de la capoeira (art martial brésilien parfois décrit comme une danse) et de la natation dans la piscine du Pegasus. J'ai aussi fait de la plongée sous-marine avec bouteille 2 fois, nagé dans une lagune aux micro-organismes phosphorescents, fait 2 feux de camps sur la plage, du rafting bamboo à Blue Lagoon et sauté 10 pieds de haut dans les chutes à Reach Falls. Je me suis aussi bien brûlé la main droite en cuisinant avec de l'huile qui a pris en feu et me suis fracturé le coude droit en faisant de la capoeira. Presque toute remise maintenant. J'ai donc appris à utiliser les urgences et les soins médicaux jamïquains, pas trop mal vu que je suis allée au privé.

J'ai connu plein de gens extraordinaires, dont plusieurs ont quitté la Jamaïque déjà, j'ai participé aux événements grand public de Jamaicans for Justice ainsi qu'à 7 séances de formation (2 par CUSO, 2 par JFJ, 2 par Youth Opportunities Unlimited, 1 par Dispute Resolution Foundation), collaboré à augmenter les ressources financières de JFJ en écrivant des demandes de financement (1 fructueuse à date) et mon patois s'est amélioré dans les débuts mais là j'avoue que ca stagne pas mal. Faut dire que je ne pratique jamais.

En 9 mois, j'ai développé des techniques d'auto-défense contre les hommes trop entreprenants dans les rues, appris à négocier vraiment n'importe quoi, à être consciente de mon environnement, à savoir où ne pas marcher le soir (surtout seule), à cacher mon argent dans différents endroits secrets quand je sors le soir, à repérer rapidement les gens qui veulent obtenir quelque chose de moi. Je me suis fait plein d'amis, j'ai découvert plein de coins merveilleux où parfois aucun touriste n'a encore mis les pieds, comme la délicieuse plage de Duncans et Reggae Falls. J'ai appris à cuisiner avec des ingrédients locaux comme le calaloo, la citrouille, le all-spice et le saltfish, le lait de coco, le snapper (poisson) et le curry. Je prépare des mets à base de poisson, de légumes, des soupes, j'innove tous les jours et c'est un réel plaisir de cuisiner avec ce que je trouve sur place. J'ai aussi appris à cuisiner des mets brésiliens (pão de queijo) et sénégalais (mafé, ah, mon cher mafé). J'ai maintenant un plan de tomate et un de basilic qui poussent fièrement sur mon balcon.

Socialement, je fais partie de 5 groupes: les volontaires de CUSO-VSO qui sont aussi mes amis et ma famille, ceux que j'ai de plus proches en Jamaïque, mes collègues à Jamaicans fo Justice, le Club de Hash House Harriers, un club sportif qui me permet de découvrir de nouveaux coins de la Jamaïque complètement inédits et de me faire de nouveaux amis, mon groupe de capoeira, Grupo Cativeiro Capoeira et le Canadians Woman's Club of Jamaica, dont je suis la responsable du blog et des nouvelles technologies.

Je dois dire que je ne m'ennuie pas mais que la pensée de revenir 2 semaines en vacances au Québec au mois de juin est de plus en plus alléchante. D'autant plus que je serai là pour la Saint-Jean!

Je vous embrasse fort et vous souhaite bonne continuation dans tous vos projets

terça-feira, 12 de abril de 2011

Et le temps qui s'envole....

... fait en sorte que tous mes amis volontaires court ou moyen terme sont partis ou à veille de. Coreena, Robert, Shem, Stephie, Alan, vous êtes dans mon coeur pour toujours. Tant de départs en si peu de temps, c'est ca la vie de volontaires. Peuplée de petites morts.Résultat: on hérite de nourriture et vêtement qu'on garde ou partage avec nos autr nouveaux et existants amis.

Et parès la vie bourgeonne de bouveau et de nouveaux volontaires, amis potentiels, débarquent.

De mon côté les choses sont assez occupées de ces temps -ci avec la visite de ma cousine préféŕee, mon filleul et mon beau-frẽre tout prochainement, la vente de garage printanière du Canadian Women's Club (je suis rendue pas mal - trop- impliquée) et le travail.

Ce soir je vais à un lancement de CD, du cultural reggae, hâte de voir ce que ca aura l'air.

Et j'ai adoré la plage samediAu plaisir de vous revoir, vous qui lisez ces liegnes

terça-feira, 15 de fevereiro de 2011

Un week-end anti Saint-Valentin à Frenchman's Cove

Samedi matin, nous sommes partis Coreena, Alan, Dave, Dom et moi en direction de Port Antonio, sur la côte nord de la Jamaique. La route que avons prise pour nous y rendre était magnifique. J'avais déjà fait le chemin auparavant, mais de pouvoir s'arrêter où bon nous semblait faisait vraiment toute une différence. Premier arrêt: le pont piéton construit à main d'homme qui enjambe une rivière dont j'oublie le nom. Disons qu'il ne faut pas être affecté par le vertige pour oser le traverser! C'etait quand même assez solide, heureusement. Après quelques arrêts photos, on est arrivé à Oracabessa, une petite ville de 10 000 âmes à l'est d'Ocho Rios. On a tenté de visiter Goldeneye, un immense resort de luxe qui était auparavant la résidence de Ian Fleming, auteur de James Bond. Malheureusement pour nous, ce samedi là il y avait un événement mondain et le prix d'entrée était 100$US par personne. Inutile de vous dire qu'on a donc reviré de bord rapidement sans voir l'attraction en question. On a vu une jolie plage de pêcheurs avec ne eau turquoise et limpide, des bateaux de pêche et des cages à homards. On s'est arrêté à James Bond Beach, on n'est pas resté non plus à cause du prix d'entrée et du prix de la bouffe sur place. On savait qu'une plage nous attendait à notre hôtel de toute facon.

On a repris la route vers Port Maria, visité Firefly, la demeure de Noel Coward, un dramaturge, actuer chanteur et peintre à ses heures qui est décédé en 1973 à l'âge de 73 ans, dans son lit. La maison est restée telle qu'elle était le jour de sa mort. Très belle vue de Port Maria depuis sa propriété, qui peut également être louée pour des mariages ou réceptions. Pris plusieurs photos à l'intérieur et à l'extérieur. Sur le terrain il y a aussi un fort bâti en 1656 et qui a résisté au passage du temps et la tombe de Noel Coward. Visiter Firefly était sur ma liste de visites à effectuer en Jamaïque donc je suis très reconnaissante envers Coreena de nous y avoir conduits, d'autant plus qu'on était que 2 sur 5 qui voulaient la visiter.

Après on a roulé un bon 2 heures jusqu'à Port antonio, on s'y est arrêté pour acheter des provisions pour le souper. On est arrivé à notre villa de Frenchman's Cove après la nuit tombée, on s'est installé, sur le divan, matelas gonflable, et dans la chambre. La villa était immense, avec un grand salon, une cuisine trop petite à mon gôut, 2 balcons, une terrasse, un garde-robe walk-in et une très grande chambre à coucher. J'ai fait une sieste pendant que Coreena et Dave préparaient à manger. Excellent repase, heureusement que Coreena avait pensé à apporter sa plaque chauffante car il n'y avait pas de poële dans la cuisine. Après un excellent repas de spaghetti et sauce végétarienne, on a discuté et on s'est couché tôt, vu qu'on s'était tous levé tôt le matin.

Dimanche, on s'est levé tôt également. La pluie drue sur le toit m'avait empêché de fermer l'oeil une partie de la nuit. Au matin, tout était encore mouillé, mais on moins il ne pleuvait plus. J'ai pu voir que notre villa était vraiment au bord de la mer, et le dessins des arbres en entrelacs sur le côté de la villa était un délice pur l'oeil. J'ai marché avec Coreena autour de la propriété, on s'est rendu au bâtiment où ils servaient le petit déjeuner (inclus dans le prix de la chambre) et Coreena et Dave sont partis visiter Blue Lagoon et Dragon Bay, que j'avais déjà vus auparavant. Alan, Dom et moi sommes restés sur la plage de Frenchman's Cove à faire du snorkelloing, prendre du soleil, découvrir la rivière qui débouche dans la mer. J'ai pu montrer à Dom la main orange en corail que j'avais découverte lors de ma précédente visite à cet endroit. Quand Coreena et Dave sont revenus, on a ramassé nos affaires, quitté la villa, payé la chambre à la réception, et roulé vers Boston Bay, le paradis du jerk en Jamaïque. Le jerk est une sauce et une manière de cuire poulet, porc et poisson, sur le feu, recouvert de tôle d'aluminium. C'est assez épicé parfois, mais définitivement délicieux. On s'est arrêté à Boston Bay à la pluie battante, j'avais mon parapluie, qui fut de grande utilité pour traverser de la voiture au casse-croûte/resto improvisé où ils vendaient jerk et boissons. On a mangé avant de poursuivre notre route vers Reach Falls, une autre attraction définitivement à ne pas manquer. Quel plaisir d'être dans les chutes, de remonter le courant, de jouer sous les cascades, de nager dans des grottes noires comme chez le loup! Il y a un endroit où on entre dans une longue cavité noire et humide et on atterri dans une grotte sombre, c'était comme revivre ma naissance à l'envers. J'ai sauté du haut des dernières chutes, hautes de 10 pieds, nagé sous les chutes dans des grottes secrètes. Ce sont vraiment les chutes les plus spectaculaires que j'ai vues en Jamaïque. A recommander à quiconque aime l'avenure, la nature et les émotions fortes. Le seul problème c'estr que sans voiture, c'est assez compliqué de s'y rendre.

Après notre périple aux chutes et encore tout émoustillés et pleins d'adrénaline, on a repris la route vers Kingston qui longe toute la côte est de l'île. Magnifique coucher de soleil au programme. On n'a pas fait d'autres arrêts jusqu'au retour, étant donné qu'on savait qu'on allait rentrer à la nuit noire et qu'on était tous déjà bien faitgués. Coreena nous a déposé à la maison, on s'est tous dit à bientôt, j'ai fait à souper et on s'est couché sans demander notre reste, heureux d'un week-end bien rempli, avec plein d'attraction visitées, le coeur et la tête pleins de nouveaux souvenirs.

terça-feira, 25 de janeiro de 2011

Mon deuxième hash

Dimanche j'ai participé à mon deuxième hash, un événement sportif et social qui prend place un dimanche sur deux. Il existe des clubs de Hashers dans à peu près tous les pays que les Britanniques ont colonisé. Le chapitre jamaïquain existe depuis 14 ans et dimanche était la 342e rencontre du club. Les sans voiture (dont je fais partie) trouvent de bons Samaritains conducteurs qui acceptent de les emmener et viennent même les chercher à leur domicile. Le parcours est une sorte de rallye dans les bois, parfois hors des sentiers battus. Il faut être attentifs aux papiers déposés sur le sol, quand on en a apercu à 3 endroits qui se suivent, on est sur la bonne route et on peut alors crier ON-ON pour que le reste de la meute nous suive. Les gens qui y participent forment une grande famille. L'entraide, la complicité, les fous rires sont de mise. Après le hash il y a un hash circle où les nouveaux sont initiés en devant caler une bière et les criminels sont punis (exemple de crime: avoir volé un fruit d'un arbre, avoir laissé un déchet, avoir pris un raccourci).

Cette fin de semaine-ci, j'ai eu la chance d'être promue au comité organisateur étant donné que c'est l'organisateur du hash qui m'a emmenée. En plus de faire le parcours deux fois, j'ai repéré les faux sentiers, les endroits glissants où les chutes sont très fort probables. Beaucoup de plaisir, de boue et une rivière qui nous attendait au début et en fin de parcours (vu qu'on part et revient au même point). Merveilleux endroit, une rivière totalement naturelle, avec une grotte sous-marine où je me suis rendue avec un local qui me tenait par la main. On a escaladé les chutes et descendu dans les bassins d'eau douce. Extraordinaire Hector's River, dans la paroisse de Portland, vraiment beaucoup aimé l'endroit.

Donc les hash sont une facon de
1)Découvrir des gens agréables et joviaux originaires de Jamaique, Grande-Bretagne, Europe, Canada, n'importe où!
2)Connaître la Jamaïque et de formidables endroits nature dont autrement j'aurais continuer d'ignorer l'existence.
3)Manger de la bonne bouffe préparée par des cuisiniers locaux en plein-air, sous des bâches quand la pluie se met de la partie.
4)Faire du sport tout en s'amusant
5)Se créer un réseau social et pour certains profesionnels, étant donné la variété des corps de métiers et de classes sociales.

Pour en savoir plus sur les hash House Harriers: http://en.wikipedia.org/wiki/Hash_House_Harriers

http://jah3.virtualave.net/

segunda-feira, 17 de janeiro de 2011

Rebel salute – un concert reggae extérieur de réputation internationale

Samedi le 15 janvier, c'était le grand concert annuel Rebel Salute à Alligator Pond. J'ai décidé de m'y rendre et de rejoindre un ami là-bas qui est de passage en Jamaïque jusqu'à jeudi. Plusiers artistes de renom s'y sont produits: Movado, Queen Ifrica, et j'en passe. Vous excuserez mes piètres connaissances en groupes de musique reggae.

Le trajet pour me rendre de Kingston à Alligator Pond fut assez mouvementé. J'étais coincée au milieu de 22 personnes dans un coaster. Quand la pluie s'est abattue de plein ciel, tout le monde a fermé ses fenêtres et coupé la seule source d'air non vicié provenant de l'extérieur. Rapidement, les vitres sont devenues embuées et l'air irrespirable. Dire que je n'avais pas pris de Gravol. Le bébé de 7 mois a côté de moi m'a occupée une bonne partie du trajet avec ses sourires et ses petites mains qui tenaient mon doigt. La noirceur est tombée et le coaster poursuivait sa route sans ralentir du tout. Je n'avais aucune idée où on était. J'ai demandé à mes voisins de siège où je devais descendes pour aller à Rebel Salute mais personne ne savait me dire. J'étais loin du chauffeur et je n'ai pas osé crier pour lui demander. A un moment, j'ai vu un signe en bordure de route indiquant Rebel Salute, par ici. J'aurais dû à ce moment-là demander un arrêt mais je me disais que de la prochaine ville, Santa Cruz, il me serait plus facile de trouver un route taxi. Je n'ai donc rien dit et j'ai attendu que le coaster daigne s'arrêter. Rendus à Santa Cruz (en fait je n'avais aucune idée qu'on était à Santa Cruz) un passager a demandé un arrêt, il était visiblment fâché que le coaster ne s'arrête pas au terminal de route taxi. J'ai descendu moi aussi, et payé mon passage. Le chauffeur me disait que j'aurais dû lui dire où je voulais descendre, et moi je lui répondais que c'est effectivement ce que j'avais voulu faire, visiblement sans succès.

Sous la pluie battante et seule sur la route sombre, je ne savais pas trop où aller. J'ai vu une dame qui marchait dans la direction où je devais semble-t-il me rendre. Je suis allée vers elle en souriant, elle m'a accompagnée très gentiment presque jusqu'à la station de route taxi, en me disant de me méfier des hommes, parce que je suis Blanche, et qu'ils voudraient profiter de moi. J'ai trouvé un route taxi pour Gutters sans peine, et dans le véhicule il y avait une autre personne qui se rendait au concert, donc on s'est rendus ensemble. Rendue au Rebel Salute j'ai appelé mon ami, lui ai acheté un billet et l'ai attendu patiemment. Quand il est arrivé (joie de se retrouver) on a mangé du jerk chicken, des festivals et une soupe à l'arachide avant de rentrer sur le site du concert. Une fois sortis, on ne pouvait plus y rentrer. Sur le site, ils vendaient de la nourriture, des boissons non-alcoolisées (et de l'alcool) et de l'artisanat rasta. Mon ami a pensé acheter un costume de Haile Selassie mais c'était trop cher. On a bu de l'eau de coco, des rhums and coke, mangé du maïs. J'ai rencontré d'autres voyageurs qu'il a rencontré à Black River.

On a quitté le site à 3 heures. Il y avait déjà un chauffeur qui avait convenu de nous attendre et de nous ramener à Treasure Beach. Mon ami lui a donné un coup de fil et on l'a trouvé rapidement. Belle route dans la nuit, trajet assez long jusqu'à Treasure Beach. On a dormi au Waikiki, le même hôtel où je suis allée avec mes amis volontaires en septembre, j'ai dormi dans la même chambre et dans le même lit que j'avais dormi la fois précédente. Beaux souvenirs de me retrouver là à nouveau.

Le dimanche (hier) je me suis levée tard, j'ai fait mon yoga sur la plage (quel bonheur) me suis baignée puis on est parti à la recherche d'un resto pour déjeuner. On a mangé sur la plage, une omelette fromage champignons (des champignons en Jamaïque, trop le rêve, malheureusement ils étaient en conserve). Après un fort bon repas très abordable et un jus de fruits frais, on a acheté qulques grignotines pour la journée puis on est parti visiter Lovers Leap avec Oneall, notre chauffeur de la veille.

Je n'avais pas trop d'attentes concernant Lovers Leap. J'avais vu ce nom dans mon guide de voyage, sans plus. Il s'agit de l'endroit où deux amoureux se sont jetés d'une falaise ensemble car ils ne pouvaient pas vivre leur amour. L'endroit est maintenant fermé (out of business). On a réussi à y aller en payant un pot-de-vin au gardien de sécurité. C'était auparavant un restaurant et ils offraient aussi des tours guidés sur le sentier jusqu'en bas de la falaise. Notre chauffeur nous a dit que l'endroit avait fermé ses portes l'année passée pour cause de faillite. Bien aimé la vue splendide des rochers qui descendent jusqu'à la mer. Dans le guide de voyage, on décrit Lovers Leap comme l'endroit où les montagnes terminent dans la mer et c'est tout à fait ca. On voit l'horizon sans fin, le bleu du ciel et de la mer qui se confondent, la côte sud de la Jamaïque qui se dessine presque jusqu'à Treasure Beach, la falaise abrupte et les oiseaux de proie qui planent, totalement zen, dans ce magnifique paysage. Bien sûr je n'avais pas apporté ma caméra.

Après cette belle visite, le chauffeur m'a déposée à un arrêt de route taxi, une fourgonnette de touristes danoises m'a emmenée juqu'à Mandeville et de là j'ai pris le dernier siège qui restait dans un coaster qui est parti sans attendre pour Kingston. Et je suis rentrée chez moi sans problème, chargée d'un lourd sac de tomates qu'on a cueillies le matin même dans le champ du cousin d'Oneall près de Treasure Beach. Des tomates biologiques et gorgées de soleil, qu'y a-t-il de mieux sur terre, vraiment?

Donc demain soir j'ai une soirée de fabrication de sauce tomate maison qui s'annonce!!!!!
Souriez, la vie est si belle et vaut tellement la peine d'être vécue.

terça-feira, 4 de janeiro de 2011

Bonne année!

2011 déjà! J'espère que la nouvelle année vous trouve tous en pleine forme.

Ici en Jamaique je viens de reprendre le travail après 2 semaines à visiter la Jamaique en compagnie de mon père et ma soeur, que je salue s'ils lisent mon blog. À leur arrivée à Montego Bay, on a dormi 2 nuits dans un hôtel sans fenêtre non loin de l'aéroport Sangster de Montego Bay. On a visité le centre-ville, Sam Sharpe Square, Pier One et le Hip Strip. C'etait impossible de visiter le Marine Park parce que c'est fermé la fin de semaine. Quelle ville bruyante. Pas trouvé ca plus intéressant qu'il faut. Le troisième jour, on a pris un bus de luxe jusqu'à Ocho Rios, où on a visité Dunn's River Falls en compagnie d'un gentil Coréen qui fait le tour du monde. Bien amusant de monter les chutes sans guide cette fois, à mon avis cette visite en valait la peine, à cause de la réputation internationalement touristique de l'endroit. Fait un peu de plage, dans le Ocho Rios non touristique, près d'une famille de rasta blancs. Rentrés à Ochi à pied de Dunn's River Falls, une marche d'une heure un peu éprouvante. On s'est fait un repas dans la cuisine de notre guesthouse et on a mangé avec notre ami Coréen qui est végétarien. Le lendemain après un petit deeuner à l'hôtel avec du café (essentiel pour ma soeur) on a pris un bus qui devait être de luxe mais qui était loin de l'être direction Kingston. En chemin, on a traversé Fern Gully, magnifique parc de fougères ancestrales. La route serpente le long du lit d'une rivière à sec pendant 2 km. Arrivés à Kingston, on a déposé les sacs chez moi, mangé. On a été au repas de Noel de CUSO. Le lendemain, je les ai emmenés visiter Port-Royal et Lime Cay. Port-Royal est une ville coloniale qui fait partie de Kingston, un ancien repaire de pirates qui a été partiellement détruite par un tremblement de terre en 1692. On y trouve Fort Charles, un fort bâti en 1656 par les Anglais. Lime Cay est une île déserte au large de Port-Royal. On s'y rend en bateau. Attendu le bus longtemps pour rentrer à Kingston mais la journée en a valu la peine vu la beauté de Lime Cay, que j'avais bien hâte de leur montrer. Ils ont eu un apercu de Kingston downtown by night, avec le bruit, les coasters partout, les polices, les vendeurs ambulants, les preachers, les lumières, le gaz carbonique, les klaxons. Un chaos organisé.

Le 22 décembre, on a visité Hope Gardens, qui se trouve sur le chemin de Papine, la même route qui mène aux Blue Mountains. Beaucoup de beaux oiseaux, fleurs et plantes à voir. On a vu des doctor birds, l'emblême de la Jamaique, que je n'avais jamais vu auparavant, des pic-bois jamaiquains, des colibris, des parulines et même des perroquets sauvages. Belles plantes aquatiques, orchidées, ca me donne envie de me mettre à savoir identifier les plantes. Le soir, j'ai été à mon party de Noel de Jamaicans for justice et mon père et ma soeur sont restés à la maison.

Le lendemain, 23 décembre, jour du départ pour Treasure Beach. Après 3 transports et 4 heures de route dans un véhicule loin d'être confortable, nous sommes finalement arrivés à destination. 2 de mes amis volontaires se trouvaient aussi à Treasure Beach, avec leur famille et amis, ce qui nous a valu un beau Noel entre Québécois en Jamaique avec un repas improvisé à 10 personnes. Ensemble, on a visité Black River tous les 10, on se divisant en 2 voitures de 2 groupes de 5. On a fait le safari aux crocodiles sur Black River, malheureusement pour ma soeur ce n'était pas l'heure des oiseaux. On s'est baigné dans la rivière, vu des magroves fantastiques sur lesquels on a pu marcher. On a dîné à Black River dans un petit resto sympa. Un homme venait nous quémander de la nourriture. Retour à Treasure Beach pour voir le coucher de soleil sur la plage. Le lendemain on est parti en expédition avec les amis de Robert, mon ami volontaire, qui sont rapidement devenus nos amis eux aussi. On s'est rendu à Great Beach par un sentier sur la plage et dans la prairie jamaiquaine. De toute beauté. On a mangé du homard, du crabe et du poisson tous ensemble. On s'est baigné, pris du soleil, lié d'amitié avec des rastas du coin et rentré en voiture à nos hôtels respectifs. Le lendemain, 26 décembre, on est rentré à Kingston le matin, en voiture avec les autres volontaires et leurs amis et famille. Rentrés à la maison, on s'est reposé, on a marché jusqu'à l'hôtel Pegasus. On ne s'est pas baigné dans la piscine, trop froid et on avait déjà un petit rhume, mais je leur ai montré les jardins et les étangs pleins de carpe du Wyndham. Rentrés en coaster, ces minibus qui roulent à vive allure et qui embarquent toujours trop de passagers. Trajet éprouvant, même les Jamaiquains demandaient au chauffeur de rouler moins vite, au moins on est arrivé sains et saufs, mais tremblants et blancs comme des draps.

Le 27 décembre, on a visité Castleton Gardens, à une heure de route de Kingston. Très beau jardin, aucun frais d'entrée. Beaucoup apprécié la rivière sur le bord de laquelle on a pique-niqué et le tapis de fleurs roses qui s'était déposé naturellement sous un arbre. Mangé une petite soupe sur le bord de la route et attendu un coaster pour rentrer à Kingston, assis devant le poste de police. Ce fut le trajet le plus compressés comme des sardines et près de la porte qu'on a eu. Heureusement on a rapidement trouvé des places pour s'asseoir et ma soeur s'est assise sur mes genoux.

Le 28, départ pour les montagnes. J'avais réservé la veille une nuit dans une auberge de jeunesse à Newcastle, Mount Edge. Le propriétaire a eu la gentillesse de nous donner un lift à partir de Kingston, on s'est donc sauvé beaucoup de mal et de transport compliqué. On a dîné là-bas avec les provisions qu'on avait. Quand la chambre a été prête on s'est installé. On a marché jusqu'à une plantation de café où on a bu un bon café. J'ai fait le tour de la plantation avec un guide, il m'a fait goûter des graines de café crues. La vue de Kingston était imprenable. Demeure d'anciens propriétaires d'esclaves très cossue qui appartient maintenant à un riche Japonais. Le 29, ma soeur et moi nous sommes levées avant l'aurore pour une expédition très physique: l'ascension du Blue Mountain Peak à 2256 m d'altitude. Belle expédition en bonne compagnie. J'ai trouvé ca difficile et la vue décevante, les nuages cachaient tout ce qu'on aurait pu imaginer voir. Impossible de voir Cuba à 160 km. Mais quand même je suis contente de l'avoir fait, objectif accompli. Les 2 nuits suivantes ont été passées au Hollywell Park, un parc national avec des sentiers et des refuges qu'on peut louer. Très froid en haut et pas de possibilité de faire du feu dans le foyer, on a gelé, on était tous enrhummés. Partir des montagnes fut une bénédiction pour tout le monde. Parcouru de beaux sentiers dont un qui mène à une cascade et visité le Gap Café et une autre plantation de café où la propriétaire, Dorothy, nous a servi de délicieuses pâtisseries. Bon café encore une fois.

Le 31, on est redescendu à Kingston en route taxi. Quel bonheur de retrouver le soleil et la chaleur! Après 2 heures de repos et préparation départ, on a pris un taxi puis un coaster jusqu'à Port Antonio, sur la côte nord. On a ensuite pris un route taxi jusqu'à notre hôtel, nos amis volontaires étaient déjà tous là réunis en train de célébrer le 31. On les a rejoints après avoir été acheter de la bière et des drinks. On a trouvé un party sur la plage où on s'est rendu, les 6 jeunes que nous étions. Drôle d'ambiance là-bas, parce qu'on ne réussissait pas à se mélanger à la population locale. Beau Jour de l'An. Le lendemain on a tous relaxé sur la plage, fait du snorkelling, joué avec le chien de plage, mangé de la soupe aux crevettes sur la plage, dormi. Le 2 après une belle matinée à Winnifred Beach et avoir profité du soleil qui s'est pointé le bout du nez, on est reparti pour Kingston, où mon père et ma soeur ont passé une dernière nuit avant de se lever aux aurores et de prendre un taxi jusqu'à la station de bus et de là un bus piur Mo Bay et avion pour New York. Ã bientôt mes chéris

Aujourd'hui je suis de retour au travail, je suis heureuse de revoir mes collègues et de savoir comment ont été leurs vacances.

Mes meilleurs voeux à vous pour 2011, santé, paix, bonheur et amour. Que vous soyiez protégés dans tout ce que vous entreprendrez. Audace et confiance.