sexta-feira, 12 de novembro de 2010

Un aniversaire de conte de fées

Superbe journée hier pour mon anniversaire. C'était la dernière journée de formation de médiation à l'ONG Dispute Resolution Foundation, où 8 de mes collègues volontaires sont placés. Ce cours de 40 heures nous a enseigné comment être un médiateur dans un conflit opposant 2 parties, ca peut être civil ou criminel, mais la majeure partie des cas sont au civil. Les 2 parties se mettent d'accord pour avoir recours à la médiation car le processus est moins cher que d'aller en cour. Le conflit peut être de nature personnelle, familiale, financière (très souvent), succession, voies de faits, viol, etc. L'accent est mis sur ce qui peut être fait et sur la victime et non sur l'oppreseur et les dommages causés. Formation très utile quant à moi, les étapes suivantes sont d'observer 3 séances de médiation et d'être par la suite supervisé pour 2 séances.

Donc le contenu de la formation d'hier portait sur la justice réparatrice et un récapitulatif des valeurs et qualités nécessaires pour être un bon médiateur. Les médiateurs sont rémunérés par les parties en litige. Après la formation, on a eu droit à une remise de certificat de participation et du gâteau. Ils m'ont chanté bon anniversaire, on a pris des photos de groupe puis on est parti avec le chauffeur de CUSO-VSO qui nous a déposées, Coreena et moi, au Pegasus. Après une bonne course et baignade, on s'est douché, habillé pour sortir chic et maquillé puis on a pris un taxi jusqu'à l'hôtel Terrra Nova, où on avait une rśervation à mon nom pour 6 personnes. Quel endroit grandiloquent. Heureusement qu'on était bien habillés. On se serait cru sortis tout droit du siècle passé, avec le tapis rouge dans l'entrée, les lustres au plafond, le décor fastueux. Et le piano qui joue en arrière-plan, sublime. Au menu, du homard que Coreena a commandé pour moi. C'était la première fois que quelqu'un commandait pour moi. Après un somptueux repas et un gâteau surprise bien réussie, on a pris un taxi, direction inconnue pour moi. Mes amis m'ont emmené danser au Quad, un club de musique live à New Kingston. Excellente musique et ambiance décontractée. Splendide journée et soirée d'anniversaire.

Le seul mot que j'ai sur les lèvres aujourd'hui est merci. Merci à tous pour vos voeux d'anniversaire, vos pensées, vos câlins, vos cadeaux, vos attentions. Mes amis ne lisent pas l'anglais, donc j'ai pris la peine de les remercier dans la langue de Shakespeare. Merci est un mot tellement important, et qui veut dire tant de choses, beaucoup plus que 5 lettres.

Mémorable anniversaire donc. J'ai hâte de voir les photos

terça-feira, 19 de outubro de 2010

Ocho Rios, week-end de rêve

Me voilà de retour à Kingston après un week-end de soleil et de plage à Ocho Rios. On est parti samedi matin 2 amis et moi avec le bus Knutsford Express (plus cher, plus sécuritaire et normalement plus ponctuel mais le Jamaican time a préséance partout semble-t-il). Après 1 heure de retard, supposément à cause d'un accident sur la route, le bus arrive et hop! en route pour Ocho Rios. Durée du trajet 2 heures. En chemin on traverse Fern Gully (un corridor de verdure très prisé des touristes, googlez-le vous allez voir) mais trop occupées à jacasser ou à regarder le film stupide qui joue sur l'écran du bus, on manque le spectacle. Dans le bus on fait la connaissance de Stéphanie, une fille de Vancouver, avec qui on lie d'amitié et qui passera toute la journée du samedi avec nous, ainsi que son coloc.

On arrive à Ocho Rios à 12:30. Coreena a faim et trouve dans notre guide de voyage un resto qui lui plaît pour se rassasier. Avant de se rendre au resto, on va à l'hôtel déposer nos bagages. Bon, c'est pas le gros luxe mais c'est dans notre budget. Princese Coreena ne trouve pas l'hôtel génial et tente de nous faire aller ailleurs mais l'hôtel qu'elle tente désespérément de rejoindre ne répond pas. On paye l'équivalent de 22$US pour une chambre qu'on partage tous les 3. On est logé au Mahoe Villa Guesthouse, hors du centre de Ocho Rios et je n'hésiterai pas une seconde à donner une publicité positive à l'etablissement. Bon accueil et propriétaire sympathique (Mike). L'eau est coupée donc une surprise de taille nous attend dans la soirée. Après s'être mis d'accord pour rester là et avoir payé, on se rend dans le centre à pied, trouve un resto, attend des heures que la bouffe arrive. De mon côté je partage avec notre groupe de maintenant 5 dividus le pique-nique que j'ai pris la peine et le soin d'apporter (oeufs cuits durs, mozzarella, salade de lentilles à la lime). Après avoir payé le repas de poisson au resto (pas mal cher) le groupe se divise en 2, les filles font de la plage et je vais écumer les attractions touristiques à gogo de Ocho Rios, dans l'espoir de visiter le musée de reggae qui malheureusement a disparu pour faire place aux milliers de boutiques souvenirs qui vendent toutes la même chose. Incroyable! Et tout est fait en Chine!

On se rend à un petit bar sympa, parle avec les locaux, finalement il fait nuit, les filles ont fini de magasiner et nous rejoignent. On se rend à l'hôtel après avoir acheté de l'alcool en prévision de la soirée. On sieste, se repose, là on veut prendre une douche et on réalise qu'il n'y a tout simplement pas d'eau et on la trouve moins drôle. Je crains la crise de nerfs de Princesse Coreena mais non rien! puisque en bon patron, Mike le gardien de l'hôtel nous emmène à une cascade pour qu'on puisse se laver. Expérience trop trippante. On monte les chutes dans la nuit. La lune nous éclaire. Il faut faire attention à ne pas tomber, glisser, se torder une cheville, etc. Quelle bénédiction que cette eau rafraichissante sur mon corps! On se lave du mieux qu'on peut, avec le savon qu'on a (le mien fout le camp dans le courant). Après on revient à l'hôtel, on s'habille cute pour sortir, se maquille, on va sur la terrasse pour commencer la soirée avec quelques verres et quand on juge qu'il est assez tard, on appelle un taxi et on lui demande de nous déposer à un endroit où on peut danser. Le premier endroit ne fait pas l'unanimité, musique des années 50, 60. Donc on repart vers le bar branché de la ville où l'entrée seulement coûte 12$US. Pas un grand succès, le DJ tant qu'à moi est nul, on perd nos nouveaux amis et on retourne à l'hôtel en taxi, assez fatigués merci.

Le lendemain, on se lève pas trop tôt, on retourne à la cascade où on est allé dans la nuit et ô miracle!c'est encore plus beau de jour! On aide la fille de l'hôtel à rapporter des bidons d'eau à l'hôtel (eh non, toujours pas d'eau) puis on se rend en ville à pied avec nos sacs et tout notre attirail (10 minutes de marche). On rencontee Earl, un guide touristique qui nous propose un tour en bateau pour se rendre à Dunn's River Falls et faire du snorkeling. On négocie et finit par accepter le tour à 22$US par personne. On mange dans un petit resto jamaiquain avant d'aller faire le tour, on paye juste pour passer par la plage payante, malgré notre insistance, rien n'y fait. On trouve notre guide et le bateau, s'installe, et hop! direction Dunn's River Falls, une des principales attractions tourisiques de la Jamaique. Par chance il n'y a pas de bateau de croisière à quai ce jour-là, ce qui fait qu'il n'y a pas trop de monde (relatif). On monte les chutes avec un guide qui nous dit où poser le pied et nous baptise en nous poussant dans l'eau après nous avoir sanctifié. Vraiment très bel endroit, dommage que ca soit aussi touristique. Après s'être bien baigné dans les chutes, on se baigne dans la plage beaucoup plus belle que celle de Ocho Rios. On reprend le bateau, fait du snorkeling pendant au moins 45 minutes, avec un guide, dans des récifs coralliens au large d'Ocho Rios. Je vois un serpent de mer, un lion fish, un dollar de sable et un autre truc tout mou que je touche mais dont j'oublie le nom. Très beaux coraux avec des oursins. J'ai intérêt à améliorer mes connaissance en terme de biologie marine. De retour à Ochie (c'est comme ca que les Jamaiquains appellent la ville) on marche le long de la plage et découvre les immenses complexes hôteliers (en fait c'est le même partout, tentaculaire, qui possède et envahit tout). Dégoûtées de notre découverte (moi en tous cas) on se rend visiter la partie non-touristique de la ville, où les touristes n'ont normalement pas accès et aucun intérêt à s'y rendre. La police touristique nous interpelle et nous demande si on a besoin d'aide. On est clairement pas supposé d'être là. Voici le vrai visage d Ocho Rios: des égouts à ciel ouvert peuplés de déchets qui flottent dans une eau saumâtre loin d'être le moins du monde appétissante, des environs pas trop fréquentables. Un type nous suit inlassablement, même après que je lui aie donné de l'argent (que j'ai trouvé par terre). Finalement on fait demi-tour, visite une boutique d'attrape touristes en chronométrant Coreena (sérieusement, on lui laisse 5 minutes). On va manger du jerk chicken au Ocho Rios Jerk Center, pratique parce que notre bus part de là de toute facon. Le bus arrive avec retard, on fait étamper nos billets, et mes 2 compères de voyage, bien assommés par le rhum overproof 63% qu'ils viennent juste de boire, dorment pendant tout le trajet. Moi je veille sur leur sommeil de rêvant de prendre dans mes bras le bébé de la dame derrière moi.

Arrivés à Kingston à la nuit noire, on appelle un taxi et file se coucher illico. Home sweet home!

Et heureux soient les lundis fériés. Hier c'était National Heroes Day en Jamaique, donc le temps de récupérer de notre week-end. Mais pour moi ce fut une autre journée d'aventures dans Kingston.

quarta-feira, 6 de outubro de 2010

2 mois en Jamaïque

Ca y est j'ai trouvé comment faire le i tréma sur mon clavier!

2 mois en Jamaïque, 2 mois que je vis à Kingston, que dire? Eh bien au boulot tout se passe relativement bien. Je trouve que mon travail est routinier, je veux plus de réunions et d'événements hors du bureau mais je vais les créer petit à petit. Je veux assister à au moins une séance d'un atelier sur les droits humains donné par JFJ dans des communautés défavorisés. À date j'ai déposé une demande de financement à l'Union européenne et créé un sondage pour les employés et membres du conseil d'administration, pour savoir ce qu'ils aiment de JFJ et ce qu'ils pensent qu'on devrait améliorer. Cela fait partie de ma planification stratégique. Et présentement je travaille sur une demande de financement avec France Coopération internationale pour un projet pour protéger les droits des homosexuels en Jamaïque. Et tout se passe bien au niveau des relations interpersonnelles au travail. La directrice générale est souvent absente et je n'ai pas encore trouvé à qui d'autre je peux me référer en son absence, mais l'expérience vient elle aussi petit à petit. Donc voilà pour les nouvelles professionnelles.

Mon collègue et ami qui a été attaqué va très bien. Il ne sort plus la nuit seul et m'a remercié plein de fois de l'avoir accompagné chez le médecin. Une nouvelle volontaire est arrivée, je lui ai montré un peu les environs. Il se peut qu'elle déménage près de chez moi. Et une autre volontaire quitte la Jamaïque aujourd'hui après 1 an de service. Au revoir Laura, bonne continuation dans tous tes projets.

En fin de semaine on a un souper de volontaires pour l'Action de Grâce samedi et dimanche on va visiter une grotte pas trop loin de Kingston. J'ai vraiment besoin de sortir de cette ville au moins un week-end sur deux. Là ca fait un bout de temps que je reste ici pour différentes raisons mais j'ai trop hâte de planifier un joli week-end et de m'échapper du traffic, de la pollution, de la tension qui règne (quand même pas aussi pire que Rio) et des attentions masculines non désirées. Je vis quand même en sécurité à Kingston, seulement il n'y a pas de plage proche. J'ai quand même trouvé une rue pas si mal où je peux faire mon jogging seule sans problème tant qu'il fait encore jour. Et je devrais commencer des cours de danse latine endiablée vendredi avec Coreena, la nouvelle volontaire. Et je continue la capoeira au moins une semaine sur deux. Maintenant que mon rush au travail est passé, je pourrai y retourner plus régulièrement. Et j'ai commencé à faire du jogging.

Donc voilà pour les nouvelles. Je suis toujours heureuse de vous lire et de savoir ce qui se passe de bon dans vos vies.

quinta-feira, 30 de setembro de 2010

Nicole

Depuis lundi, la Jamaique subit les assauts répétés de Nicole, une tempête tropicale qui a fait jusqu'à maintenant 5 morts et 14 disparus. Fortes pluies accompagnées de tonnerre étaient de la partie, C'était un beau scénario d'ouragan! Vous auriez dû voir les feux d'artifice que je pouvais voir en regardant les éclairs de mon balcon hier soir. Donc les écoles et bureaux étaient fermés hier et plusieurs inondations et glissements de terrain ont été rapportés. Je suis de mon côté restée à la maison sagement, je ne suis pas sortie de la journée. Par chance, on n'a pas eu de coupure de courant (ce qui ne fut pas le cas de tous nos collègues) ni d'Internet. Seuls dégâts notables: infiltration d'eau dans la cuisine, le salon et la chambre de Dom, rien de majeur, au niveau des fenêtres.

Aujourd'hui, les choses semblent revenues à la normale. Le soleil se montre le bout du nez, les rues et gazons sèchent tant bien que mal, absorbant le trop-plein des derniers jours. Les égouts continuent de déborder et les gullies (un genre de canal d'évacuation des eaux de pluie où les voitures peuvent également passer, sont encore des chutes, donc la rue qu'il faut traverser pour se rendre à JFJ est impraticable en voiture. Ca fait un beau bruit de fond d'entendre les chutes en arrière-plan. Heureusmeent, pour les piétons que nous sommes, il y a un pont piétonnier qui enjambe le gully. Il a beau être chambranlant, aujourd'hui plus que jamais j'apprécie son existence.

Avant de me rendre au bureau ce matin, je suis allé visiter notre voisin et collègue volontaire Abdi. Il lui est arrivé une grosse malchance hier soir, alors qu'il est sorti seul dans la tempête. En revenant de l'épicerie, 2 adolescents l'ont attaqué alors qu'il venait de tourner le coin de sa rue (à un coin de rue de chez moi). D'après lui, ils l'attendaient, cachés dans le noir. Il dit s'être défendu contre ses agresseurs mais avoir glissé à cause de la boue. Il est tombé et les jeunes en ont profité pour lui voler son cellulaire, pas mal d'argent et ses clés qui étaient dans ses poches (vu qu'aujourd'hui on a ratissé ensemble la zone où l'agression a eu lieu et qu'on n'a rien retrouvé...) Sa propriétaire lui a envoyé aujourd'hui un serrurier pour refaire toutes ses clés, il doit se rendre dans une clinique médicale parce qu'il a saigné de la tête et se procurer un nouveau cellulaire. Cette lecon nous apprend que sortir le soir seul n'est jamais est bonne idée, qu'on soit homme ou femme. Espérons que de telles mésaventures ne se reproduiront plus, cela n'a rien de drôle pour personne. Et moi qui pensais vivre dans un quartier sécuritaire...

sábado, 25 de setembro de 2010

Les petits gestes font les grandes différences

Cette semaine, j'ai travaillé comme un folle pour terminer à temps une demande de financement. C'est un travail important, qui garantira à l'ONG des revenus pour les 18 prochains mois, en plus d'ajouter un nouveau volet avec le programme de réhabilitation pour les prisonniers, avec l'école,le studio d'enregistrrement, la station de radio, et le laboratoire d'informatrique. Le tout sera géré par une ONG partenaire de Jamaicans for justice, Stand up for Jamaica.

Bien prise par le travail donc. J'ai travaillé des heures supplémentaires cette semaine mardi et vendredi et même samedi. L'important est que tout soit termnié à temps pour lundi, date limite ppour leur faire parvenir les documents.

Donc, c'est dans les petits gestes, dans les choix de consommer local et bio le plus possible, de ne pas acheter de viande,de vérifier la provenance des produits, qu'on fait en fin de compte les grandes différences. Chaque fois que je le peux, j'achète mes fruits et légumes dans la rue, de gens qui les ont sûrement eux-mêmes produits. Étant donné qu'acheter c'est voter, je me préoccupe toujours d'où va mon argent.

Sinon, quoi de neuf? Passé un super week-end hors de Kingston la fin de semaine passée avec les amis volontaires, rencontré une personne charmante en visite de New York qui m'a aidé dans la rédaction et correction de ma demande. Grâce à elle et à son énergie inépuisable, on aura bientôt un jardin et un composteur, vrai de vrai. On pourra faire pousser des tomates, du mais, des patates, après avoir préparé le terrain. Je sens le besoin d eme reconnecter à la terre. Vivre dans cette magnifique et exubérante nature n'est pas suffisant, je veux faire pousser mes légumes. Et Dieu sait qu'ici le climat est idéal pour ca!

J'apprécie énormément le fait de passer un week-end relax, d'être sortie manger du crabe à volnté hier soir avec des amies jamaiquaines, d'apprécier chaque instant de mon séjour ici et surtout la piscine du Pegasus. Bénis soient les fins de semaine.

quinta-feira, 16 de setembro de 2010

Et moi qui pensais me la couler douce en Jamaique

Eh non! La Jamaique est loin d'être un paradis de paresseux. Les gens travaillent ici, bon Dieu!

Et comme les emplois sont rares, les gens qui travaillent travaillent d'autant plus. La Jamaique, c'est l'Occident: semaine de travail de 40 heures (incluant les pauses dîner, aucune autre), code vestimentaire formel, heureusement que je n'ai pas à trop rendre de comptes.

Depuis mon premier jour de travail, je travaille sur une demande de financement à la délégation de l'Union européenne. Après j'ai une autre demande de financement à écrire pour les droits des homosexuels et lesbiennes et Dieu sait qu'il y en a à faire en Jamaique pour ceux-ci: les gays se font littéralement tuer ou lyncher en public et l'homosexualité est illégale autant que la sodomie. Gare à vos fesses donc.

Trève de plaisanterie, la bureaucratie jamaiquaine pour obtenir uee extension de séjour est somme toute pas si compliquée. Avec la lettre du ministère du travail et 100$ en main, j'ai obtenu l'étampe dans smon passeport, que j'ai dû leur laisser pendant 4 jours. ã mon grand soulagement ils ne l'avaient pas perdu quand je suis retourné le chercher hier.

Donc pour en revenir au travail, le titre et le but de cet article, disons que le rythme de travail est .. soutenu. Je me sens parfois bien seule dans mon petit cubicule mais heureusement, les journées finissent toujours par finir. Grande réalisatiion: je ne devrais pas du tout occuper un emploi 40 heures/semaine devant un ordi. Je suis également très heureuse de travailler suffisament loin de l'air climatisé pour dire que je l'apprécie. Ã part ca je m'arange pour remplir mes week-ends d'activités à Kingston ou hors de la ville, question de garder le moral.

L'industrie la plus profitable de la Jamaique est indubitablement le tourisme. Il y a aussi beaucoup de services (banques) et magasins.

quarta-feira, 8 de setembro de 2010

Un mois en Jamaique

Ca fait un mois que je suis en Jamaique, un mois que je suis à Kingston plus précisément. J'en suis à ma troisième semaine de travail à Jamaicans for Justice. Je bosse sur une demande de financement à la Délégation européenne depuis mon premier jour de travail. Bientôt un mois que je suis dans mon appart également. C'est toujours le bonheur à la maison et surtout de pouvoir marcher au travail en 10 minutes (je ne pourrais pas demander mieux).

Donc Kingston est loin d'être une ville aussi dangereuse que je le pensais avant d´arriver. Il y a certes des problèmes, dont de vol et de sécurité, mais je me sens complètement en sécurité chez moi. La très grande majorité des habitations ici (pour ne pas dire toutes) ont des grilles aus portes et fenêtres. Cela rassure ceux qui y habitent par rapport au fait que les cambrioleurs auront plus de difficulté à entrer.

Je commence à m'habituer à prendre le bus et le coaster (mini-bus toujours bondé où le conducteur se croit obligé de rouler comme un malade et de dépasser tout le monde tout le temps). Je prends le coaster pour aller à la piscine du Pegasus à New Kingston, un quartier branché pour les gens de classe moyenne. Il y a des bars et de la musique live là-bas, vu un concert à date.

Comme lieux, j'ai visité Port Antonio, Boston Bay, Negril, Blue Lagoon, Winnifred Beach, Frenchmanś Cove, Port-Royal, Hellshire Beach, Portmore, Trench Town, Holywell Park dans les Blue Mountain,Newcastle et passé par Montego Bay pour me rendre à Negril. Beaucoup de jolis poissons jamais vus avant à voir en snorkelling. Et une eau turquoise incomparable! Sans compter les plages de sale fin plus belles que dans les films. Pas toujours facile par contre d'ariver à sa destination, parfois parce que le doctor (conductor, comprenez celui qui vous fait embarquer et payer) vous ment sur la réelle destination du coaster, parfois parce que le temps de route est TELLEMENT long.

Il fait chaud et je ne médis plus du tout contre l'air climatisé. Heureusement la trappe d'air climatisé est assez loin de moi au bureau donc tout va très bien. Donc entre le boulot 9 à 5, les sorties entre amis (les volontaires dont mon coloc), la capoeira et la piscine, la routine s'installe rondement. Je cuisine de la bouffe jamaiquaine: ackee and saltfish, rice and peas, boiled dumplings et fais des jus de fruits maison avec notre nouveau blender, une merveille. Acheter des fruits et légumes locaux est possible, je vais dans la communauté où je travaille et m'approvisionne en denrées disponibles (carottes, choux, oignons, yams, tomates). Et nos arbres à fruits à la maison nous fournissent de beaux cadeaux que nore gardien de sécurité se fait un plaisir de nous apporter!

Donc voilà, tout se passe bien et là il est trop tard pour mes yeux donc je vais dormir. Vive avoir Internet sans fil haute vitesse à la maison et pouvoir parler de mon balcon sur Skype quand bon me semble. (Un balcon est une nécessité absolue en Jamaique).

segunda-feira, 30 de agosto de 2010

Fin de semaine à Negril

Je viens de revenir d'une belle fin de semaine d'amoureux à Negril (oui, mon amoureux est ici). Partis vendredi matin, on est arrivé à Negril après 4 transports et plus de 5 heures de voyage. On a essayé trois hôtels différents, le Yoga Centre, le Banana Shout et le Roots Bamboo. Prix et qualité varient selon l'établissement. Bien aimé la mer, la plongée sous-marine (surtout celle de nuit), les falaises, sauter de la tour. Moins aimé les prix de touristes parfois exorbitants, les vendeurs de ganja qui nous attendent sur la plage, les transports sans fin pour rentrer. Belle fin de semaine en fin de compte.

Demain, retour aux réunions aec les différents partenaires, à ma demande de financement pour l'Union européenne (l'ćhéance approche) et à la routine de semaine capoeira-travail.


Tout se passe très bien ici et j'espère que pour vous c'est la même chose

Amour

quinta-feira, 19 de agosto de 2010

Ma première semaine de travail à Jamaicans for justice

h bien ca commence à être occupé ici. Entre mes cours de capoeira, le bureau, apprendre à cuisiner jamaiquain et la piscine, reste plus grand temps.

Premièrement je me rends compte que ce n'est pas clair ce que je fais ici pour tout le monde. Donc voilà, je suis venue en Jamaique pour travailler comme coopérante volontaire pour un mandat de 2 ans avec l'organisation non gouvernementale Jamaicans for Justice. J'ai été placée ici par CUSO-VSO, une ONG canado-britannique qui place 200 volontaires/an dans 44 pays. Voir leur site pour plus d'infos. Mon mandat est de développer l'organisation, d'améliorer leurs facons de faire, d'augmenter leurs ressources et de penser à des activités qui seraient en lien avec leur mandat et qui aideraient la population à avoir une meilleure opinion de l'organisation.

Donc, durant ma première semaine, j'ai rencontré la direcrice exécutive Carolyn Gomes, rencontré mes collègues, 2 avocats, 2 parajuristes, 1 comptable, 1 adjointe administrative, 1 libraire-archiviste, 2 autres volontaires canadiens, 1 gardien, 1 concierge et 1 directrice des communications. Une équipe à très forte tendance féminine. Ce beau monde s'occupe de défendre les droits humains des citoyens Jamaiquains qui n'ont pas accès à une défense adéquate. La police jamaiquaine est responsable de 1/5 des meurtres commis en sol jamaiquain chaque année.

A date, je travaille sur une demande de financement pour l'Union européenne. La date limite pour présenter la demande est le 27 septembre prochain. Je lis les documents internes de l'ONG, apprend à savoir qui fait quoi, vois les documentaires produits, participe à ma première rúnion d'employés, où on nous souhaite officiellement la bienvenue. Je sens que j'accomplirai ici un travail utile et apprécié. Je sens la pression de performer et d'être vite sur mes patins. J'aime les défis de cette envergure.

Aujourd'hui j'ai signé mon contrat de travail.Je travaille maintenant avec mon laptop du bureau, plus pratique et plus rapide.

Aiutre nouveauté: depuis vendredi, j'ai mon chez moi, appartement partagé avec Dominic, un volontaire arrivé 2 semaines avant moi, de CUSO également. On a la télé avec câble, Internet, air climatisé, tout meublé, et de la place pour recevoir. Donc en fin de semaine on s'est installé, on a fait l'épicerie, visité notre voisin volontaire, fait du lavage et écouté des films.

Je vous quitte pour l'instant, de retour bientôt avec de bonnes nouvelles, dont de la jolie visite bien appréciée.

quinta-feira, 12 de agosto de 2010

Formation de CUSO sur la Jamaique (in-country training)

Cette formation a duré 3 jours. Le lundi, nous avons appris sur les procédures de CUSO et de notre ONG, les procédures en cas d'urgence, les détails techniques et bureaucratiques. Le lendemain, information sur le transport, la formation continue, la sécurité, la politique et le développement en Jamaique.

En après-midi, notre groupe de 7 volontaires s'est rendu dans la communauté défavorisée de Trench Town. On appelle ces zones de pauvreté et de violence innercity. On a visité là-bas l'Agency for Innercity Renweal (AIR), une ONG de 5 ans d'existence qui finance des projets de micro-crédit pour jeunes entrepreneurs et fait des projets favorisant l'empowerment. En ce moment, la situation à Trench Town est beaucoup mieux que ce qu'elle a déjà été. Auparavant, les gens de la communauté (Trenchtowniens) ne pouvaient pas traverser 7th street, c'était une gurerre clanique. Quiconque traversait était tué par balle. Il y avait non loin un no man's land où personne n'osait s'aventurer. Maintenant la paix règne et les gens peuvent treverser d'une zone à l'autre. Il faut seulement espérer que davantage d'opportunités d'emploi et d'éducation se développent.

Notre seconde visite à Trench Town fut celle de Culture Yard, la maison où a grandi Bob Marley. J'en ai appris davantage sur sa vie, son apprentissage de la musique, sa philosophie (il était un rastafari convaincu). On a même vu le lieu où il a concu un de ses enfants. On a brièvement vu la biblliothèque (Reading Center) qui était déjà fermée.

Hier, troisième jour de formation, on a visité les bureaux de l'ONG Dispute Resolution Foundation. Depuis 15 ans, ils effectuent un excellent travail de médiation auprès des communautś défavorisées, des entreprises et à la Cour Suprême. La fondatrice de l'ONG est une avocate bien connue que nous avons eu le plaisir de rencontrer. 5 volontaires de CUSO travaillent là, que nous avons vus également.

Après un dîner de bouffe jamaiquaine au bureau de CUSO, la spécialiste en politique et anthropologie caribéennes Ann Hubbard nous a entretenu sur l'histoire coloniale de la Jamaique, l'esclavage, la distinction (pour ne pas dire discrimination) raciale, les événements historiques qui ont faconné la Jamaique d'aujourd'hui, avant de nous emmener visiter Liberty Hall, un musée consacré à la mémoire de Marcus Garvey, un héros national de la Jamaique qui a contribué à rendre sa fierté au peuple noir et qui est un précurseur du mouvement rastafari.

Aprés cette visite enrichissante, noun nous sommes rendus à Port-Royal, la vieille ville fondée par les Espagnols que les Britanniques ont conquis en 1655. Il s'agit d'une petite communauté d'environ 2000 âmes qui vivent pacifiquement en pratiquant la pêche. Tout le monde se connaît et la vie y est belle et simple, sans grillage aux fenêtres et mesures de sécurité comme dans le reste de Kingston. Nous avons visité Fort Charles, un fort militaire bâti par les Britanniques en 1656. On y relate l'histoire de fameux priates et corsaires qui ont habité à Port-Royal (henry Morgan, Calico Jack Rackham), à l'époque où l'Angleterre avait un accord avec les flibustiers pour qu'ils protègent la Jamaique des invasions extérieures. À cette époque, Port-Royal était une ville de dépravation où les bordels et les bars fleurissainet à chaque coin de rue. Les gens distillaient leur propre rhum et la loi du plus fort régnait. Le tremblement de terre de 1692 mit fin à cette décadence en engloutissant vivantes 2000 personnes, 1000 autres décédant plus tard des suites de leurs blessures et de maladies. On a aussi visité Giddy House, la maison penchée, qui a été à moitié ensevelie par le tremblement de terre de 1907. Le fort contient plusieurs canons et meurtrières et un ancien baril de rhum. Plusieurs légendes sur Port-Royal circulent, par rapport à des esprits qui hantent la ville entre autres.

Aprés Port-Royal, on a mangé une crème glacée à Devon House, la maiosn d'un millionnaire jamaiquain que j'ai visitée samedi dernier. On a aussi fait un tour dans la fameuse chocolaterie de l'endroit. Décidément beaucoup à découvrir et l'endroit mérite plus qu'un visite.

Bonne nouvelle: on va déménager demain dans notre appartement!!!!

Je me rends compte que cette publication sera un peu longue et m'en excuse

Formation de CUSO sur la Jamaique (in-country training)

Cette formation a duré 3 jours. Le lundi, nous avons appris sur les procédures de CUSO et de notre ONG, les procédures en cas d'urgence, les détails techniques et bureaucratiques. Le lendemain, information sur le transport, la formation continue, la sécurité, la politique et le développement en Jamaique.

En après-midi, notre groupe de 7 volontaires s'est rendu dans la communauté défavorisée de Trench Town. On appelle ces zones de pauvreté et de violence innercity. On a visité là-bas l'Agency for Innercity Renweal (AIR), une ONG de 5 ans d'existence qui finance des projets de micro-crédit pour jeunes entrepreneurs et fait des projets favorisant l'empowerment. En ce moment, la situation à Trench Town est beaucoup mieux que ce qu'elle a déjà été. Auparavant, les gens de la communauté (Trenchtowniens) ne pouvaient pas traverser 7th street, c'était une gurerre clanique. Quiconque traversait était tué par balle. Il y avait non loin un no man's land où personne n'osait s'aventurer. Maintenant la paix règne et les gens peuvent treverser d'une zone à l'autre. Il faut seulement espérer que davantage d'opportunités d'emploi et d'éducation se développent.

Notre seconde visite à Trench Town fut celle de Culture Yard, la maison où a grandi Bob Marley. J'en ai appris davantage sur sa vie, son apprentissage de la musique, sa philosophie (il était un rastafari convaincu). On a même vu le lieu où il a concu un de ses enfants. On a brièvement vu la biblliothèque (Reading Center) qui était déjà fermée.

Hier, troisième jour de formation, on a visité les bureaux de l'ONG Dispute Resolution Foundation. Depuis 15 ans, ils effectuent un excellent travail de médiation auprès des communautś défavorisées, des entreprises et à la Cour Suprême. La fondatrice de l'ONG est une avocate bien connue que nous avons eu le plaisir de rencontrer. 5 volontaires de CUSO travaillent là, que nous avons vus également.

Après un dîner de bouffe jamaiquaine au bureau de CUSO, la spécialiste en politique et anthropologie caribéennes Ann Hubbard nous a entretenu sur l'histoire coloniale de la Jamaique, l'esclavage, la distinction (pour ne pas dire discrimination) raciale, les événements historiques qui ont faconné la Jamaique d'aujourd'hui, avant de nous emmener visiter Liberty Hall, un musée consacré à la mémoire de Marcus Garvey, un héros national de la Jamaique qui a contribué à rendre sa fierté au peuple noir et qui est un précurseur du mouvement rastafari.

Aprés cette visite enrichissante, noun nous sommes rendus à Port-Royal, la vieille ville fondée par les Espagnols que les Britanniques ont conquis en 1655. Il s'agit d'une petite communauté d'environ 2000 âmes qui vivent pacifiquement en pratiquant la pêche. Tout le monde se connaît et la vie y est belle et simple, sans grillage aux fenêtres et mesures de sécurité comme dans le reste de Kingston. Nous avons visité Fort Charles, un fort militaire bâti par les Britanniques en 1656. On y relate l'histoire de fameux priates et corsaires qui ont habité à Port-Royal (henry Morgan, Calico Jack Rackham), à l'époque où l'Angleterre avait un accord avec les flibustiers pour qu'ils protègent la Jamaique des invasions extérieures. À cette époque, Port-Royal était une ville de dépravation où les bordels et les bars fleurissainet à chaque coin de rue. Les gens distillaient leur propre rhum et la loi du plus fort régnait. Le tremblement de terre de 1692 mit fin à cette décadence en engloutissant vivantes 2000 personnes, 1000 autres décédant plus tard des suites de leurs blessures et de maladies. On a aussi visité Giddy House, la maison penchée, qui a été à moitié ensevelie par le tremblement de terre de 1907. Le fort contient plusieurs canons et meurtrières et un ancien baril de rhum. Plusieurs légendes sur Port-Royal circulent, par rapport à des esprits qui hantent la ville entre autres.

Aprés Port-Royal, on a mangé une crème glacée à Devon House, la maiosn d'un millionnaire jamaiquain que j'ai visitée samedi dernier. On a aussi fait un tour dans la fameuse chocolaterie de l'endroit. Décidément beaucoup à découvrir et l'endroit mérite plus qu'un visite.

Bonne nouvelle: on va déménager demain dans notre appartement!!!!

Je me rends compte que cette publication sera un peu longue et m'en excuse

domingo, 8 de agosto de 2010

Un dimanche dans les nuages

Aujourd'hui, je suis retournée dans les Blue Mountains à environ 1500 m d'altitude avec le chauffeur Neville pour chercher les joyeux lurons qui ont passé la fin de semaine dans un refuge qu'ils ont loué. J'ai fait du mango picking et même si je partage mon butin avec tous les coopérants volontaires de Kingston, j'ai encore assez de mangues pour m'écoeurer à en manger pour les deux prochaines semaines.

La technique pour cueillir les mangues est quand même assez compliquée. Avec un bâton assez long, secouer la branche du manguier pleine de fruits. Essayer de ne pas se tenir sous la branche à ce moment-là pour éviter les chutes de mangues sur le cerveau peut être une bonne idée. Une fois que les mangues assez secouées quittent leur branche natale et tombent explosivement sur le sol, courir les ramasser avant qu'un véhicule moteur qui va toujours trop vite dans les courbes ne vienne les écraser sous ses roues sans scrupule.

Une fois notre récolte terminée, on a poursuivi notre chemin sur la route en lacet qui traverse Kingston et Saint-Andrew avant d'arriver à Newcastle, là où est situé le parc natioanl de Holywell et les volontaires que nous allions chercher. Ils ont dit avoir passé un superbe week-end malgré la fraicheur des nuits. Ce sera donc une aventure à essayer sous peu, hiking et camping en montagne.

Après un bon repas de bouffe jamaiquaine (banane bouillie et poisson salée avec fèves), je suis allée visiter le parc de l'Émancipation. Symbole de la fin de l'esclavage, une statue trône à l'entrée, représentant un homme et une femme nus émargeant d'un bain. Joli parc avec une fontaine, des gardes armés qui surveillent la place contre les méchants importuns et piste de jogging que je ne tarderai pas à aller essayer. Bien profité encore une fois de la piscine de l'hôtel Pegasus, où je ne tarderai pas à devenir une habituée. Vive les privilèges de volontaire CUSO.

Demain, je commence mon In-country training, une formation de 3 jours sur la Jamaique, sa culture, politique, devise, histoire, patois.Je commence à travailler avec l'ONG Jamaicans for justice le 16 août prochain.

sábado, 7 de agosto de 2010

Bonne fête Jamaique! 48 ans

La Jamaique a fêté hier ses 48 ans d'indépendace du régime britannique. En effet, le 6 août 1962, la reine Elizabeth !!, reine d'Angleterre et chef du Commonwealth, accorde l'indépendance à sa colonie caribéenne de la Grande-Bretagne, en prenant soin de laisser au pouvoir quelqu'un proche des intérêts britanniques. Le drapeau jamaicain, vert, noir et jaune, est dévoilé ce jour-là. Le vert du drapeau représente l'agriculture et les richesses végétales de la Jamaique, tandis que le noir représente l'origine ethnique de la grand emajorit/ des Jamaicains et le jaune les rayons du soleil, si présent et bienfaisant sur cette terre fertile..

En ce jour férié, Kingston est en fête et beaucoup de Kingstoniens en profitent pour s'évader hors de la ville pendant le long week-end.

De mon côté, j'ai eu la chance d'accompagner le chauffeur Neville qui allait dans les Blue Mountains reconduire une troupe de 7 joyeux volontaires qui partaient passer le week-end dans un chalet qu'ils ont loué. En chemin, on a visité une plantation de café, propriété d'un Japonais. Le café des Blue Mountain est un des plus sinon le plus cher au monde. Après les avoir laissé à leur magnifique cabane en bois, nous sommes redescendus à Kingston, nous arrêtant en chemin pour ramasser des mangues (il y en avait partout, c'aurait été trop dommage de les laisser pourrir là).

En après-midi, nous sommes partis Audrey, Abdi, Mark, Jackie (des volontaires connus hier et avant- hier) et moi au stade, pour assister au Grand gala de l'indépendance. Au programme, défilé de 3 Miss Jamaica régionales dans des voitures anciennes (non je n'ai pas de photos), parade de la police montée, à cheval bien sûr, fanfare nationale, et rassemblement des participants de la parade qui avait eu lieu plus tôt dans les rues de Kingston. Défilés haut en couleur, bien aimé les danses chinoises, la danss des draps volants, la musique qui me faisait danser assise sur mon siége, et le nationalisme jamaicain avec tous les drapeaux, qui donnaient leur fierté aux Jamaiquains, leur raison d'être. On est pas resté jusqu'à la fin du gala, trop long et on avait tous mal aux fesses à être resté assis 3 heures. On s'est rendu à pied dans un resto jamexicain sympathique pour manger d ela nourriture ma foi très convenable avant de prendre un taxi jusqu'à l'hôtel Indies pour ma part, dans un club danser pour Mark et chez elle pour les filles.

Aujourd'hui j'ai visité Devon House, une immese maison construite pour le premier millionnaire noir de l'histoire de la Jamaique, George Stiebel. La maison a été achevée en 1881, la terrain acheté de l'église faisait au départ 55 acres. Il y a plusieurs demeures de domestiques sur le terrain, aujourd'hui transformées en magasins, dont un qui vend de la délicieuse crème glacée que j'ai pris soin de goûter.

J'ai terminé la journée en visitant la piscine d'un hôtel, pour le plaisir d'être dans l'eau et de découvrir cet endroit en compagnie de Abdi.

Bon déjà tard comme d'hab, alors je vous salue et vous dis à très bientôt

quarta-feira, 4 de agosto de 2010

Kingston jour 1

Alors hier soir (ou plutôt ce matin considérant l'heure) l'avion qui me menait de Toronto à Kingston, est atterri à minuit pile, après bien des retards parfois expliqués, parfois non. Je suis restée prise aux douanes environ 45 minutes, histoire de ne pas pouvoir leur présenter une lettre confirmant mon statut de volontaire et l'organisation qui m'envoie. Après que l'officier eut appelé tous les numéros de contacts jamaiquains en ma possession et n'ait eu rejoint personne bien que réveillé quelqu'un, il m'a laissé entrer en Jamaique en me faisant promettre de me rendre au bureau de l'immigration d'ici 3 mois pour régulariser ma situation en leur montrant la lettre signée du Ministére du Travail. Espérant que CUSO recoive ce docuemnt avant la date limite, ce serait bien!

Le chauffeur de CUSO m'attendait comme prévu à l'aéroport et m'a gentiment reconduite à l'hotel Indies, d'où j'écris en ce moment. Je me suis installée, ai écrit quelques mails grâce au réseau sans-fil et gratuit de l'hôtel et dormi quelques peu, en résistant au fait de dormir avec l'air climatisé.

Ce matin, me suis réveillée tôt, rencontré un nouveau collègue de CUSO qui est au même hôtel que moi et fait la rencontre de Tarik et Kerrie, qui travaillent au bureau de CUSO. Ils sont tous deux très sympathiques et serviables. On a discuté de mon mandat, de trucs plus administratifs, on m'a remis une carte de Kingston et prié de me procurer un cellulaire dans la journée, ce que j'ai fait en me procurant une cart à puce et un adaptateur,

Fait la connaissance de 3 autres volontaires CUSO et d'une Canadienne qui travaille au Ministère de la Justice. On les a rejoint dans un hôtel pour prendre un verre, avant de rentrer à notre bon vieil h6tel Indier manger un bon repas jamaiquain et nous retirer chacun dans nos quartiers

Certains volontaires sont ici depuis plusieurs mois. Ils sont très pr6ets à aider les nouveaux arrivants que nous sommes, moi fra6ichement débrauqeé, Dominic et Abdi il y a une semaine. Ils sont en train d'essayer de comprendre le système de bus, pour ma part je ne suis pas rendue là. Selon certains, le système de bus est compliqué, il faut y aller un peu au hasard. Dá autres ne se cassent pas la tête et prennent un taxi ou un minibus qui passe plus fréquemment que les bus de la ville.

Bouffe jamaiquaine découverte aujoourd'hui: bananes boullies, dumplings frits, dumplings bouillis (un dumpling est fait de farine, très nourrissant). Patty au poulet (galette jamaiquaine en forme de demi-lune, frite, pas trop graisseuse, un bon snack pas cher).

Demain est un jour férié donc tout sera fermé. Notre recherche d'appartement, commencée avant mon arrivée, se poursuit. Espérons que lundi on pourra déméńager à l'endroit qui semble si chouette que Dominic a trouvé. Quelqu'un habite là pour l'instant et on ne sait pas quand il part précisément.

Donc une journée bien remplie, pleine de rencontres, de surprises et de chaleur moite (quelle température agréable!!!)

Il est presque minuit déjà (presque 11 hures pour moi donc) je vous souhaite une bonne nuit, la suite bientôt

En route pour Kingston

Me voici dans l'aéroport de Kingston, en train d'écouter du Harmonium, tranquillement assise avant mon vol pour Kinsgston. Trop surprise de constater l'efficacité et la gratuité de l'Internet de l'aéroport Pearson!!!

Le vol Montréal Toronto s'est bien pass Juste assez pleuré en écoutant un film francais bien triste: Le hérisson, à voir.

Mon vol a été retardé de 2 heures. J'ai appelé la personne qui vient me chercher et il n'y a aucun problème, tout va bien bref. Je dormirai comme prévu a l'hôtel Indies ce soir. J'ai eu le temps de visiter l'aéroport de fond en comble, manger un bagel fromage à la crème, lire sur la Jamaique et faire quelques appels.

La suite après que je sois arrivée en sol jamaiquain...

Je profite de cette pause fraicheur pour vous saluer tous autant que vus êtes, vous qui avez pris le temps d elire ces lignes. L'aventure recommence. Je n'ai pas eu le temps de saluer\voir tout le monde que je voulair avant de partir et m'en excuse. La vie court et nous rattrape, et plus on vieillit et plus tout va trop vite, voila pourquoi il est important de prendre le temps de s'arrêter parfois.

Je vous embrasse fort et vous envoir plein d'amour et de câlins virtuels

xxxxx

Bref apercu de politique jamaiquaine

Histoire et politique jamaïquaines / Dates importantes

+ Origine du mot Jamaïque : Xaymaca, en langue arawak, signifie’terre de sources. Selon la pêcheur arawak rencontré par Colomb, Xaymaca est une île où l’or abonde et où on trouve de nombreuses rivières s’écoulant des hautes montagnes.

5500 à 3500 av. JC Peuplement de la Jamaïque par Ciboneys, puis par la Tainos (Descendnats des Ciboneys métissés avec les Arawaks).

1494 : Christophe Colomb débarque en Jamaïque lors de son deuxième voyage dans le Nouveau monde. Il nomme la baie où il accosta Santa Gloria

1510 : Les Espagnols commencent à coloniser la Jamaïque. Diego Colomb, fils de Christophe, fonde Sevilla Nueva, sur la côte nord.

De 1510 à 1655 : Développement économique sommaire. La Jamaïque sert de point de ravitaillement, activités minimales. Début de l’extermination massive du peuple Taino par les Espagnols.
1655 : Les Britannique s prennent possession de l’île.

1814 : La Jamaïque est le premier exportateur de sucre au monde.

1831 : Émeute raciale connue sous le nom de Christmas Rebellion (révolte des esclaves menée par Sam Sharpe, un prédicateur baptiste qui résulta en la mort de milliers d’esclaves par pendaison, brûlés vifs, fusillés et torturés.)

1834 : Abolition de l’esclavage

1938 : Fondation du Bustamante Industrial Trade Union (BITU) par Alexander Bustamante. Il s’agit du premier syndicat jamaiquain et l’ancêtre du premier parti politique jamaiquain.

1940 : Création du People’s National Party (PNP), aile politique du BITU, par Norman Washington Manley, cousin de A.Bustamante. Le PNP a des tendances socio-démocrates.

1942 : Création du Jamaica Labour Party (JLP) par Aleaxander Bustamante, en opposition au PNP de Washington Manley.Le JLP se tourne vers une idéologie libérale capitaliste.

Les deux principaux partis politiques, établis depuis longtemps, ont des liens historiques avec deux grands syndicats - le Jamaica Labour Party (JLP) avec le Bustamante Industrial Trade Union (BITU) et le People's National Party (PNP) avec la National Workers Union (NWU). Un troisième parti, le National Democratic Movement (NDM), fut créé en octobre 1995; il n'a aucun lien avec un syndicat particulier, et ses figures principales se sont, pour la plupart, réduites ou ont cessé leur activité. (Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Politique_de_la_Jama%C3%AFque)

1944 : Nouvelle constitution autorisée par les Britanniques, autorisant le droit de vote universel. Premières élections en Jamaïque. Victoire de Bustamante et du JLP
1955 : Entrée du PNP au pouvoir.

1958-1961 : La Jamaïque fait partie d’une fédération de dépendances britanniques englobant Trinité et la Barbade.

6 août 1962 : La Jamaïque obtient son indépendance de la Grande-Bretagne et demeure membre du Commonwealth

1962 : Victoire du PNP. La classe politique élue est favorable aux intérêts de la classe économique traditionnelle dominante britannique et favorise un modèle de développement socio-économique occidental libéral.
Années 1960 : croissance économique, surtout dû aux exportations de bauxite

1972 : Retour du PNP au pouvoir, gouverné par Michael Manley, fils de Norman. Mesures sociales mises en place : augmentation du salaire minimum, protection des emplois, meilleure distribution des terres aux moins nantis, amélioration des soins de santé et des programmes d’éducation. Rapprochements avec Cuba.

Années 1970 : Les investisseurs étrangers quittent progressivement la Jamaïque. Diminution des exportations de bauxite. La crise pétrolière de 1973 porte un dur coup à l’économie. Émigration massive de Jamaïquains nantis aux États-Unis et au Canada. L’économie stagne.
1976 : Le PNP remporte les élections, dans un climat de violence sans précédent. Demande d’aide formulée au Fonds monétaire international.

1980 : Manley demande des élections pour trancher la question de la restructuration du portefeuille gouvernemental demandée par le FMI. Violences armées terribles, des centaines de personnes sont assassinées lors des affrontements armés opposant les deux partis politiques. Le JLP est élu, avec à sa tête Edward Seaga.

Années 1980 : Rapprochement de Seaga et de Reagan. Fin des relations avec Cuba. Les investissements étrangers réapparaissent en Jamaïque. . Les politiques socialistes sont abolies, coupures dans les programmes sociaux. Privatisations massives.

1983 : La Jamaïque envoie des soldats pour seconder les États-Unis lors de l’invasion de la Grenade. Seaga est surnommé le Reagan des Antilles. La popularité de Seaga disparaît comme neige au soleil et il déclenche des élections surprise. Le PNP boycotte les élections, sentant qu’elles ne sont ni démocratiques ni exemptes de fraude électorale. Le JLP remporte par défaut
1983-1989 : Le JLP gouverne sans opposition.

1989 : Élections. Retour du PNP au pouvoir. Le PNP adopte le modèle capitaliste imposé par le FMI
1993 à 2001 : Le PNP demeure au pouvoir.

Depuis la création du PNP et du JLP, les deux partis se sont succédés au pouvoir.
Pour des raisons de santé, Michael Manley quitta son poste de premier ministre en mars 1992 et fut remplacé par Percival James Patterson. Patterson conduisit ensuite le PNP à la victoire aux élections générales en 1993, en décembre 1997, et en octobre 2002. La victoire de 1997 fut la première fois qu'un parti politique jamaïquain gagnait trois élections générales à la suite, depuis l'introduction du suffrage universel en Jamaïque en 1944.

En 2005, le chef du JLP Edward Seaga (chef du parti depuis 1974), donna sa démission. Il fut remplacé par Bruce Golding, qui fut ministre du gouvernement sous Seaga dans les années 80, mais qui quitta le JLP pour fonder le NDM, et plus tard, retourna au JLP.

En mars 2006, Portia Simpson-Miller du PNP fut nommée la septième premier ministre de la Jamaïque. Elle fut la première femme dans l'histoire du pays à occuper la position d'un Premier ministre de la Jamaïque.

Depuis les élections de 1993, le gouvernement de la Jamaïque, les partis politiques, et le comité consultatif électoral, ont travaillé pour mettre sur pied une réforme électorale, avec un succès limité. Lors des élections générales de 1997, les efforts institutionnels, ont aidés à réduire la violence qui tend à troubler les élections de la Jamaïque.[réf. nécessaire] Des élections locales eurent lieu en 1998, et le PNP remporta une victoire décisive. La loi jamaïquaine veut que les élections locales aient lieu tous les 3 ans : les élections peuvent être retardées par la législation.

Le 3 septembre 2007, le JLP remporte les élections en battant la PNP après 20 ans de pouvoir de la part de ce dernier. Le JLP a 33 sièges et le PNP 27 à l'assemblée. Bruce Golding devient premier ministre. (Source: http://fr.wikipedia.org/wiki/Politique_de_la_Jama%C3%AFque)

sábado, 27 de fevereiro de 2010

Au revoir Sénégal

De l’aéroport Charles-de Gaulle j’écris, en mouvance, en transit vers ces contrées froides qui m’ont vue naître. Le froid est physique, dans les doigts, mes cuisses, mon nez. L’horreur commence à petit feu.

Sénégal, te quitter, déjà? C’est pour la bonne raison je le sais. Je m’ennuierai de ton soleil, ta chaleur humaine, parler wolof, faire des plaisanteries de cousinage avec tout un chacun, qui font tous partie de ma grande famille humaine et qui le savent. Je n’oublierai jamais les poignées de main d’au revoir (et j’ai bien dit au revoir) à n’en plus finir, ton hospitalité, la légendaire teranga, qui est loin d’être une légende. Sénégal tu m’as beaucoup donné. Et que t’ai-je donné moi en retour? Quand te reverrai-je?

Au revoir Binta, Mamadou, Ndeye, Mbay et Mbay, Veronica, Pap Gueye, la famille de Rama Ly, Aminata, Moussa Seck, Sow, Soguy, toute l’équipe d’APROFES, Rosy, Mélanie et François, Aurélie de l’Alliance, Sophia, Fatou Si, Bamtaaré, Lamine, la famille de Ndeye Diagne, Pap Maty (Chouch), Djélia, Raky, Ndeye Khady, Arame, Mariam, Nabou, Mounass, Bagnick, Badou, Balxam, André, Gustave et Francis de Heifer, Satou de Joal, la famille de Mustapha à Touba, tous les gens que j’ai croisés, connus, salués durant ces 5 mois, qui m’ont côtoyé, aidé, hébergé, enseigné. Vous avez tous partagé quelque chose avec moi, vous faites partie de mon aventure humaine, et je vous dois beaucoup. Vous êtes tous dans mon cœur, et je ne vous oublierai jamais. Espérant vous revoir bientôt INCH ALLAH, et encore une fois merci pour tout. Grâce à vous mon séjour à été plus agréable, plus humain, plus vrai. Vous avez apporté une touche de chaleur humaine à mon séjour. Vous êtes les visages de l’entraide et de la solidarité humaine en laquelle j’ai toujours eu foi. Je ne sais pas quoi vous dire pour vous remercier et mon cœur déborde d’amour à votre égard.
Les derniers jours ont passé comme un rêve, une course. Depuis que ma décision a été prise de partir mardi dernier, tout s’est enchaîné à un rythme fou. Appeler Air France, changer la date du retour, me rendre à Dakar payer les frais de changements de date, terminer mes dossiers à l’APROFES, faire mes bagages, dire au revoir à tout le monde, faire coudre des souvenirs, acheter des trucs d’avant le départ, prendre un taxi, me rendre à Dakar pour prendre l’avion, faire mon rapport de fin de mandat.

La dernière journée s’est bien passée, dans la fébrilité. Réveillée par mon cadran après 4 heures de sommeil (je suis sortie danser la veille), je me suis levée, j’ai fait mon yoga, pris ma douche, pris mon petit déjeuner, préparé des sandwiches pour la route, terminé ma deuxième valise, sorti les valises dehors, donné les cadeaux de départ à ma famille, balayé ma chambre, rendu les clés. Veronica est arrivée et ensemble, après mes au revoir faits en bonne et due forme, on a pris un taxi jusqu’au garage Dakar, puis un taxi 7 places jusqu’à Dakar. Arrivées là début d’après-midi, on a déposé son sac à son hôtel avant de se rendre en taxi avec mes sacs chez Djélia et Ndeye Khady, mes sœurs d’accueil. Djélia nous a servi un yassa copieux que j’ai hâte de cuisiner à mon tour. J’ai revu mon frère d’accueil Pap Maty et mon cousin Baba. On était tous ensemble plusieurs heures, affalés devant la télévision à regarder un gala de musique sénégalaise, à bavarder, à rire et à boire du thé sucré (ataya). Instants magiques, transcendants, où réellement je pouvais sentir le temps qui passe, le cueillir, le saisir entre mes doigts et le savourer. J’ai senti les liens qui nous unissaient, et c’était des liens forts, des liens vrais, durables, éternels. On est de la même branche, ils sont mes frères et sœurs, ma famille.

Ensuite on a fait une session de photos de groupe, on a ri en les regardant, on est sorti raccompagner Papa Maty et Baba à leur résidence universitaire dans la nuit. Quel plaisir de marcher tous les 8, moi bras dessus bras dessous avec mes soeurs, en totale symbiose, dans une atmosphère gaie, guillerette. Après les au revoir tristes à Papa Maty et Baba, on a continué, 6 filles, vers chez Djélia. Déjà il était l’heure pour moi et Veronica de sauter dans un taxi vers l’aéroport. D’autres au revoir tristes avez Djélia et Ndeye Khady avec promesses de nous revoir, puis zou! Aéroport, juste à l’heure!

Et maintenant la boucle est bouclée. Retour à la case départ. Sentiment d’avoir tant reçu d’amour que mon cœur explose, d’aimer plus que jamais les humains, avec leurs qualités et leurs défauts, de me reconnaître en eux, de me sentir humaine moi aussi, capable de grandes choses et pourtant si fragile à la fois. Et internationale, encore plus. Sentiment de mission accomplie aussi, d’avoir connu l’Afrique que je voulais connaître depuis si longtemps. Je rentre au bercail le cœur plein d’amour, pleine de bonne énergie et d’amour à partager.

Au plaisir de tous vous revoir, avec amour

quinta-feira, 18 de fevereiro de 2010

Les funérailles de la mère de Ndeye /Mardi Gras


Moments intenses vécus ces derniers jours. La mère de la coordonnatrice du point d’écoute est décédée dans la nuit de samedi à dimanche. Ce fut une bien triste nouvelle, qui a mobilisé 600 à 700 personnes pour l’enterrement. Bien que je n’aie pas été présente, on m’a relaté comment ça s’est passé. D’abord la foule était réunie chez Ndeye pour présenter ses condoléances à la famille. Il y a eu des prières et des chants religieux. Des gens se sont déplacés de loin pour l’enterrement, qui avait lieu à 17 heures le dimanche. Pour l’occasion, de grandes tentes ont été montes devant la maison, afin que tous sachent où a lieu l’événement en question. Des chaises de pation en plastique ont été louées et empruntées aux voisins. Chaque personne qui arrive peut prendre place où bon lui semble, sous la tente, dans l’ombre ou dans la maison.

Pour l’enterrement en tant que tel, seuls les hommes peuvent pénétrer dans le cimetière et voir la dernière chambre de la défunte. Les femme spourront aller se reccueillir sur la tombe un autre jour, mais pas le jour de l’enterrement.Le corps est enterré sans cercueil, entouré seulement d’un drap blanc de percale. Le trou est déjà creusé. On y dépose le corps, qu’on recouvre doucement de terre. Préalablement à l’enterrement, le corps a été lavé et préparé pour l’enterrement par les femmes de la famille. Lorsqu’il y a un décès, les femmes s’occupent de préparer le corps des femmes, et les hommes préparent le corps d’un homme. Se rendre jusqu’au trou où sera déposé le corps est difficile, il faut parfois enjamber des tombes.

Mardi, il y a eu un grand repas chez Ndeye en l’honneur de la défunte. Les funérailles au Sénégal durent entre 3 et 8 jours, et sont le lieu de célébrations religieuses, de récitations de prières et de louanges de la personne décédée. Lors du grand repas, les voisins ont contribué en cuisinant de grandes marmites de riz, qui ont servi à nourrir les 100 personnes que nous étions. Tout le monde était bien vêtu pour l’occasion, les femmes avec leur grand boubou, leur moussor (foulard de tête) et leur châle, servant à cacher leur visage lorsqu’une ou deux larmes venait à s’échapper de leurs yeux . Repas typique servi lors des funérailles (et des baptêmes) le ceep du yaap – riz à la viande. Les femmes de la famille, voisines ou proches font le service en portant sur leur tête les grands plateaux de nourriture et les sachets d’eau sur un plateau. Un grand plateau est déposé au centre d’un groupe de personnes donné, entre 5 et10, tout le monde se met en cercle autour. Après s’être consciencieusement lavé la main droite, on commence à manger avec la main (droite bien sûr). Des chants religieux des Baye Fall accompagnent le repas. Des prières sont récitées, puis tout le monde repart au compte-gouttes après avoir reçu un sac contenant trois boulettes de nak (boulettes de mil sucrées, consistante et délicieuses).

Le même jour (mardi) c’était Mardi Gras. Des élèves d’une école chrétienne sont venus à l’APROFES chercher leurs friandises du Mardi Gras. Il s’agit d’une école parrainée par l’APROFES. Ils étaient tous déguisés, l’une en gitane, l’autre en ancien, une fillette en mariée. Vraiment mignons à voir. Leurs costumes étaient une fantaisie de couleurs. Aussi beau que l’Halloween de chez nous! Ils ont chanté une peite chanson, accompagnés d’un percussionniste. Après les avoir pris plusieurs photos, nous sommes partis en convoi chez Ndeye pour le repas de funérailles.

Un changement, quelque chose de précipité, de non prémédité, s’apprête à survenir dans ma vie. Cela affectera d’autres personnes, en positif je l’espère, implique une (ou des) visite(s) à l’hôpital et une arrivée prématurée. Je n’écris pas plus maintenant pour ne pas briser la surprise.

quarta-feira, 10 de fevereiro de 2010

Un beau baptême sénégalais



Ça devait être le deuxième ou troisième baptême auquel j’assistais, hier. Bref, en voici un petit compte rendu.

Le matin, ma mère d’accueil m’avise qu’il y un baptême ce jour-là chez une coordonnatrice de l’APROFES, et que tous les employés d’APROFES s’y rendront. Je m’habille en conséquence avec mes atours sénégalais et mes grosses boucles d’oreilles bien voyantes. Je me rends au bureau en me rendant compte que ma mère est déjà partie. C’est l’effervescence là-bas! Tout le monde est bien habillé, les femmes babillent entre elles et rient. L’atmosphère est à la fête. On mange du laax (purée de mil avec du lait caillé). Je prends du temps pour discuter avec les femmes et pour lire des documents relatifs au financement et aux bailleurs de fonds.

Vers 13 : 00, on quitte le bureau dans différents véhicules pour se rendre chez la mère du nouveau-né, pas trop loin de l’APROFES. On s’entasse dans les voitures, 4 en arrière et 3 en avant, c’est très drôle. Une fois arrivés, on salue autour les gens de la maison et on prend place. Les hommes qui occupaient déjà les fauteuils quittent précipitamment les lieux sans demander leur reste en voyant arriver une armée d’autant de femmes aussi bien parées. L’équipe APROFES est si nombreuse qu’on occupe tout le salon! On doit être une quinzaine, 11 femmes et 4 hommes. Les discussions, les blagues et les rires continuent à aller bon train, et les voix montent plus haut encore que dans le bureau. Les langues se délient. C’est une belle expérience de se retrouver avec toute l’équipe hors du bureau. Je ne comprends certes pas tout ce qui se dit mais les rires sont contagieux et la bonne humeur n’a pas de frontière culturelle. Je me fais amie-amie avec la fille de Dienaba, 4 ans, grande sœur du bébé baptisé qui portera dorénavant le nom de Idrissa.

Finalement la mère de l’enfant baptisé apparait, triomphale. Elle resplendit et semble tellement heureuse et épanouie. Elle est vêtue de ses plus atours. Je ne l’ai jamais vue aussi belle! La vie lui fait certes un beau cadeau en la choyant avec ce troisième enfant bien portant. Elle a maintenant 2 garçons et une fille, le rêve pour toute femme sénégalaise, si ce n’est pour toute femme tout court. Lorsque l’enfant, après s’être promené de mains en mains sous les exclamations moqueuses, se met à réclamer sa tétée à grands cris, elle abaisse sans pudeur sa robe et dévoile devant hommes et femmes présents sa poitrine nourricière, dont l’enfant se hâte de trouver l’extrémité pour se repaître goulûment. Tout le monde la regarde allaiter son enfant, admiratif et contemplateur. Il n’y a ma foi pas de plus beau spectacle au monde.

Après la séance de photos obligatoire au sourire crispé, tous réunis dans les différents coins du salon, le repas du midi est servi. De grands plateaux sont déposés dans chaque coin de la pièce et spontanément, des rassemblements humains se forment alentour. Le repas traditionnellement servi lors d’un baptême est le ceep bu yaap (riz à la viande) un riz coloré de brun, savoureux, de la viande de bœuf qu’on doit déchirer avec les doigts, des carottes en mini morceaux, des olives et des petits oignons blancs. C’est délicieux et je mange bien plus qu’à ma faim, encouragée par les ‘’Lekkal, Khoudia’’ insistants de mes congénères. Après on remet à chacune et chacun un sac d’eau (oui oui un sac d’eau) potable, qu’on perce avec les dents à une extrémité avant de s’envoyer le contenu dans le gorgoton. Et pour bien terminer le repas, chacun a droit a un jus de fruits, communément appelé ‘’boisson’’, une bouteille individuelle de vrai jus avec des morceaux de fruits à l’intérieur, provenant du Maroc, de l’Espagne ou d’un autre pays mais pas du Sénégal. Toutes ces bouteilles vides en aluminium sont une source importante de déchets, elles ne sont pas recyclées et très peu réutilisées. Repus, on s’affale sur les fauteuils, en silence. Quelques femmes s’affairent à ramasser déchets, cuillères, plateaux terminés ou non, et d’emporter le tout hors du salon. La gestion des déchets consiste le plus souvent à cacher ce qu’on ne veut pas voir, et c’est pareil dans plusieurs pays.

Après une quinzaine de minutes de digestion paisible, un leader, chauffeur d’un des véhicules, donne le signal du départ. On se lève d’un mouvement et on part 4 à 4, cherchant nos sandales parmi le tas de sandales à l’entrée du salon, dans une confusion joyeuse et sans scandale (le jeu de mots était trop facile). On s’entasse de nouveau dans les voitures, on roule quelques coins de rues et hop! On est de retour au bureau où on prend encore des photos de tout ce beau monde si bien habillé.

sábado, 6 de fevereiro de 2010

3 toubabs à Touba

Touba est le nom d’un arbre qui pousse au paradis. Et toubab est le nom que l’on donne aux gens à la peau pâle, qui vivent ou touristent au Sénégal (j’ignore si dans d’autres pays on nous appellerait aussi toubabs). Le mot toubab vient du mot toubib, en arabe, qui veut dire médecin, parce qu’avant les médecins en Afrique étaient blancs.

Mardi passé, nous sommes partis pour Touba, au centre du Sénégal, avec un but bien précis : célébrer le grand Magal, qui avait lieu cette année le 5 février. Considéré comme la plus grande manifestation religieuse en Afrique, le grand Magal est célébré chaque année depuis 115 ans dans la ville de Touba. Une semaine durant, les fidèles de la confrérie mouride commémorent le retour d’exil et la mémoire du serigne Touba (marabout de Touba), dans une ambiance de spiritualité et de ferveur religieuse marquées par des rituels de prières dans les nombreuses mosquées de la ville. Touba accueille pour l’occasion près de 4 millions de pèlerins provenant des différentes régions du Sénégal et même de l'étranger.

Touba fut fondée en 1887 par Cheikh Amadou Bamba Mbacke (1853-1927) Fondateur de la confrérie musulmane mouride, Bamba est le descendant direct d’une lignée de marabouts (chefs spirituels musulmans). On l’appelle également Khadimou Rassoul, serviteur privilégié du prophète. Il mena une vie de dévot et d’adoration divine en prêchant la bonne parole. Chef religieux farouchement opposé à la politique d’acculturation religieuse imposée par les colonisateurs français, il réussit à convertir à l’islam plusieurs monarques de la région, avant d’être contraint par les Français à s’exiler au Gabon durant 7 ans. En 1895, Bamba rentra d’exil et fit construire la grande mosquée de Touba, qui abrite aujourd’hui son mausolée. C’est depuis le retour d’exil de Chekh Amadou Bamba que le grand Magal est célébré.
L’un des moments forts de cette manifestation est l'apparition du Khalif (chef des marabouts) général des mourides à la grande mosquée Serigne Touba. Le Khalif Serigne Bara Mbacké, plus haut dignitaire des mourides, officie des cérémonies religieuses et s'adresse aux fidèles pour prêcher l'esprit et la philosophie mourides, où le spirituel cohabite avec une vie active et laborieuse.

(Driss Hidass, MAP, http://www.casafree.com/modules/news/article.php?storyid=42877)
Le terme mouride provient de l’arabe murid, qui signifie vouloir. Il s’associe à la quête spirituelle et explique la dévotion des fidèles envers leur marabout, qui peut aller jusqu’à l’idolâtrie. «La confrérie est organisée selon une structure féodale, fondée sur l’obéissance totale à une autorité spirituelle, le Khalife général, descendant en ligne directe du fondateur de la confrérie». La confrérie mouride est la plus importante au Sénégal, et elle est présente au Sénégal et en Gambie. Issu de la confrérie soufie (un courant de pensée mystique de l’islam originaire de Fès au Maroc), le mouridisme est marqué par l’extrême importance donnée au travail et le respect de la doctrine soufie. Le mouridisme est également fortement lié à la culture wolof, avec les valeurs d’entraide, de solidarité et d’hospitalité (teranga en wolof). (http://fr.wikipedia.org/wiki/Mouridisme)

Tous les pèlerins qui viennent à Touba pour le grand Magal sont assurés de trouver gîte et nourriture puisque durant toute la durée du grand Magal, tout se partage, on vit en communauté dans la convivialité, le bonheur et la simplicité. Nous avons fait l’expérience de la légendaire teranga sénégalaise en débarquant chez des gens que nous ne connaissions ni d’Eve ni d’Adam et qui nous ont hébergés à bras ouverts durant 2 jours et 2 nuits. Ils prenaient un réel plaisir à accueillir dans leur demeure leurs amis à visages pâle en insistant pour que nous restions plus longtemps. J’ai vraiment senti que nous ne sommes qu’une seule grande famille humaine, que partout où je vais, des gens sont là pour me tendre les bras, que l’entraide et la solidarité sont plus forts que tout, que l’amour qui unit les êtres humains, peu importe leurs croyances, leur rigine ethnique ou leur couleur de peau est plus fort que tout. Nous sommes tous issus du même arbre et le même sang coule dans nos veines. Ça fait du bien de vivre ici mes valeurs les plus profondes. Sur ce, le cœur encore rempli de reconnaissance et de gratitude envers mes hôtes, la famille de Mustapha Seck de Touba, que je salue bien bas, je vous souhaite à tous la paix de l’âme. J’ai prié pour vous à Touba.

sábado, 30 de janeiro de 2010

D'accord pour le décor de Dakar?

Dakar, capitale du Sénégal depuis 1904 (avant 1904, la ville de Saint-Louis était la capitale de l’AOF), compte, avec ses 3 millions d’habitants, le quart des habitants du Sénégal. L’agglomération urbaine s’étend sur une superficie de 550 km2 et compte 2 saisons :, l’une sèche et l’autre humide et pluvieuse. La saison humide va de juillet à octobre et peut atteindre des températures de 30oc, tandis que la saison sèche dure de novembre à juin et le mercure oscille durant cette période entre 24o et 27oc. Dakar a le vent dans les voiles et la volonté d’être une ville occidentale africaine. Ancienne capitale de l’Afrique Occidentale Française (remplacée par le Sénégal lors des indépendances africaines de 1960), on y trouve les bureaux des ambassades ainsi que ceux de la Banque mondiale et ceux de la Banque africaine de développement. Elle possède de beaux coins touristiques agréables à visiter mais mieux vaut pour cela s’éloigner du centre parfois.

Dakar a deux visages : la ville de jour est bruyante d’activités commerciales pas toujours lucratives, de trafic automobile, de voix des gens qui se revoient, se rencontrent, se crient après, quoi! La ville de nuit est malicieuse, sournoise. Des gens se cachent dans les coins d’ombre, qu’on aperçoit qu’au dernier moment, en feignant de ne pas avoir sursauté de frayeur en reconnaissant leur forme humaine tapie dans le noir. Les commerçants les plus hardis se risquent à laisser leurs marchandises déballées sur la chaussée, dans l’illusion improbable qu’un client potentiel ait soudain l’idée de génie de se munir d’une paire de talons hauts pour jouer au travesti dans les bars voisins. Les discothèques crachent une musique tonitruante et bon marché loin d’être écoutable, un remix préfabriqué de pop américaine, française et internationale, qui dure jusqu’aux petites heures du matin, tout pour plaire aux voisins qui veulent simplement trouver un peu de repos après une journée de dur labeur.

Dakar se réveille avant moi ce matin. Elle s’étire, s’ébruite, revit à mesure que l’astre du jour reprend sa place dans le ciel. Dakar se meut, se métamorphose tranquillement de ville de nuit en ville de jour, se pare de ses nombreux vendeurs ambulants, exubérants, irritants, omniprésents. Dakar se déploie, ses rangées de voitures collées les unes aux autres, pare-chocs à pare-chocs, s’étirent de plus en plus. Les bruits de klaxon, de moteurs, de cris des vendeurs, augmentent crescendo à mesure que la vie ouvrière de l’économie informelle reprend ses droits sur le Plateau. Dakar s’étire au soleil, s’étend de tout son long, langoureuse, sous les rayons de Phébus encore timides, s’ouvre sur l’horizon depuis son cœur jusqu’à l’océan Atlantique, l’ultime frontière, la porte vers les voyages sans retour…


Au coin d’une rue, un vendeur nous accoste, l’air de trouver que nous faisons soit de bonnes proies, soit de bons clients potentiels. ‘’Eh les nouveaux mariés, vous cherchez quoi?’’ ‘’Rien’’, nous de répondre, et nous tentons tant bien que mal de poursuivre notre route à travers cette panoplie de kiosques hétéroclites qui obstruent à la fois le trottoir et la chaussée, à tel point qu’il nous est parfois impossible de passer. Les marchés sont bondés de chaussures, d’artisanat clinquant, de maillots de sport, de montres, de lunettes de soleil et de mille et un autres gadgets inutiles. Et le même manège recommence au coin de rue suivant, les rabatteurs (personnes dont le gagne-pain consiste à orienter les touristes vers le ou les objets de leur convoitise à travers les dédales du marché) nous suivent, épient nos moindres faits et gestes, nous surveillent du coin de l œil. Les Toubabs à Dakar ne passent pas inaperçu, même s’ils sont plus nombreux qu’à Kaolack.

Les enfants de Dakar sont un peuple bigarré, un mélange de Diolas, de Wolofs, de Sérères, de Toucouleurs, de Mandingues, de Lébous, de Bassaris, de Libanais, de Français, de Toubabs, de chrétiens, de musulmans et d’animistes. Chacun y a sa place et la cohésion sociale règne dans cette ville où le commerce informel des babioles made in China est roi. On y trouve tout et n’importe quoi, surtout ce qu’on ne cherche pas (pas comme chez Jean Coutu).

quarta-feira, 20 de janeiro de 2010

Retour au boulot et à la vie kaolackoise

Après les vacances, c’est le retour à la routine. Tout se passe bien et dans la paix comme toujours, mais je ne vous dis pas que le retour au travail fut facile. Pas encore de grands projets en vue pour 2010, je continue de monter mes dossiers de bailleurs de fonds potentiels en vue de visiter les principaux à Dakar en janvier ou en février.
Sinon, quoi de neuf? Lou bes? (Ça veut dire quoi de neuf en wolof). J’ai toujours de la belle visite à la maison et je profite de mes week-ends pour sortir de Kaolack. Le week-end passé j’ai visité Saint-Louis et ce week-end je partirai pour les îles du fleuve Saloum.
Si vous voulez voir les photos du Cap-Vert, rendez-vous sur le lien suivant.

http://picasaweb.google.com/Jlloubes/CaboVerde?authkey=Gv1sRgCPbOwfP0rKCcnQE&feat=email#

segunda-feira, 11 de janeiro de 2010

3 pays en une journee

Nous sommes rentres hier a Kaolack apres 10 jours extraordinaires au Cap-Vert. Et dans la meme journee; nous avons ete au Cap-Vert, en Guinee-Bissau et au Senegal. Vivent les avions.

Donc ce furent 10 jours de pures vacances: descendre une route de montagne a vélo en passant de 1300 m d altitude a 0, se promener sur une piste d atterrissage désaffectée, visiter le plus vieux lieu de colonisation européenne au monde, visiter une forteresse, faire du trekking sur des chemins escarpes en montagne en compagnie d un guide qui ne savait pas toujours ou il allait, faire de la plongée sous-marine et visiter des arches sous-marines entoures de poissons multicolores, manger de l anguille, passer le réveillon du jour du l An a Praia en très bonne compagnie et se faire des amis de France, d Italie, de Hollande, du Portugal, d Autriche et de Norvège.

Les aventures kaolackoises et sénégalaises continuent. A bientôt pour les prochaines nouvelles. J attends de mon cote des vôtres