quinta-feira, 24 de setembro de 2009

Toubab or not toubab


Je toubabe
Tu toubabes
Il toubabe
Nous toubabons
Vous toubabez
Elles toubabent

Puisque les enfants m’appellent comme ça dans les rues, il faut bien que je m’y fasse. J’accepte donc ma nouvelle identité de toubab.

Hier on s’est promenés Danielle, Parker et moi, en compagnie de Moussa, qui travaille à l’APROFES. Il nous a montré l’hôtel de ville, le marché, nous a emmené à la banque pour que je retire des sous, nous a aidé à nous acheter des cartes de cellulaire et un cellulaire pour moi. Le marché est un endroit foisonnant d’odeurs et de couleurs. Beaucoup aimé découvrir les étals, voir, sentir, me balader au détour des dédales et connaître les recoins où aucun touriste n’oserait s’aventurer seul. Il faisait chaud et la chaleur nous a presque fait tourner de l’œil. Le manque de nourriture aussi. Après on a dîné dans un resto touristique, le Blue Bird, dans le centre, avant de revenir à l’APROFES. La soirée a été passée tranquillement à l’hôtel.

Ce matin j’ai participé avec Parker (Parker est mon collègue du Carrefour Canadien international qui restera également 6 mois à Kaolack) à la formation sur le cycle de la violence donnée par Danielle aux superviseurs de l’APROFES. Beaux débats et échanges entre hommes et femmes il y a eu. J’en ai profité pour écrire un article sur le sujet que je suis en train de peaufiner avant de le publier.

On a dîné un superbe plat de yassa Danielle, Parker et moi (poulet avec riz sauce aux carottes et oignons, un délice) dans la salle de formation de l’APROFES. La portion était gargantuesque mais on a réussi à tout manger quand même. Voilà pourquoi ça ne me dérange pas de jeuner ce soir.

L’après-midi étant réservée à notre intégration, on a décidé d’intégrer la piscine de l’hôtel Relais à 12,50$. WOW!! Être dans l’eau et faire des longueurs, le rêve!!! Un prix et une marche de fous qui en ont certes valu la peine. Ma foi il fait bon être une toubab parfois. Vous m’excuserez, je n’avais pas apporté ma caméra (quelle nouveauté). On a pu apercevoir le fleuve Saloum dans toute sa splendeur, des gens s’y baignant, des plantes, des oiseaux. Bien aimé cette sortie dépaysante, on se serait cru très loin de Kaolack pour un instant.

Toubab or not toubab, that is the question.
The answer is I am me

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