domingo, 27 de setembro de 2009

Le mariage et la déménagement dans ma famille d’accueil (sama keur)

Ouf! Quelle journée occupée aujourd’hui!! Pour le mieux en termes d’intégration culturelle, je vous assure!!

Je me suis réveillée à l’hôtel tranquillement un peu avant 9 :00. Il fait toujours si noir dans cette chambre que ça m’est difficile de me tirer du lit. Après une douche et un déjeuner à la baguette pain blanc et café au lait (l’habituel), j’ai été sur Internet et ai transféré des photos à Danielle.

Après, ma sœur et ma cousine d’accueil sont venues me chercher et nous sommes allées en taxi avec tous mes bagages à la maison de ma famille d’accueil. À pied ça représente 10 coins de rue de l’APROFES, très marchable. J’ai rencontré quelques membres de la famille, suis restée à discuter au salon avec eux. J’étais gênée mais réussissais très bien à le cacher. Raky, ma soeur d’accueil, m’a fait visiter la maison. C’est très joli ma foi et tout le monde est gentil. Je pratique mon wolof autan que je peux mais mon père d’accueil parle une autre langue, le peul (!). Ma chambre est plaisante. Je n’ai pas de rangement mais des crochets sur le mur pour pendre du linge. On a installé une toile moustiquaire au-dessus de mon lit J’ai appelé Ndeye, intervenante à l’APROFES, pour confirmer notre invitation au mariage (Naka? Kan? Bu? Lan? – Comment? Qui? Quand? Quoi?) On s’est donné rendez-vous à la salle de formation de l’aPROFES (c’est-à-dire l’hôtel où je dors depuis une semaine et de là on s’est rendu à pied au mariage, qui était tout à côté.

Arrivées là on s’est demandées : Aurait-on dû apporter un cadeau?? Mais il semblait que non. Nous avons passé un moment à discuté avec Ndeye et Awa, avons dîné ensemble un plat communautaire de riz au bœuf (avec des cuillères et main droite svp). Après un si copieux repas, la chaleur nous a paru écrasante, voire insoutenable. Il est vrai que ça a été une journée particulièrement chaude aujourd’hui. On s’est allongé et ma foi la sieste a été une bénédiction dans ma journée. Lorsque des gens sont entrés dans la pièce pour nous saluer, je me suis réveillée, j’ai rapidement repris mes esprits, on est sorti dans la cour saluer les gens, faire connaissance et participer à la cérémonie du thé avec le cercle des femmes non mariées assises sous un arbre dans la rue. Wow!! Le bonheur de vivre à l’africaine, indescriptible
Après avoir bu du bon thé (attaya) fort à la menthe et sucré, on est entré dans la cour et la cérémonie du mariage proprement dite a commencé. Les hommes étaient réunis en cercle sur des nattes et les femmes étaient à l’extérieur. Les hommes tournaient le dos aux femmes, qui restaient en retrait. Il y a eu mention des préceptes, devoirs et obligations des époux, prières et vœux. Des dames ont remis à chaque personne un sac de macarons et du jus de gingembre (pas trop aimé j’avoue). Une fois le rituel des prières et bénédictions terminé, les hommes se sont levés, se sont salués puis sont rentrés chez eux. Les femmes on a formé un grand cercle, les dames plus âgées sont restées à l’écart. Les discussions et les rires se sont poursuivis jusqu’à ce que la pluie nous surprenne et qu’on parte rapidement sans trop respecter le protocole des salutations d’au revoir.

Le plus étonnant du mariage? Le marié était absent!!! Danielle et moi n’en revenions tout simplement pas. J’ai trouvé que la mariée avait l’air triste d’ailleurs, mais il y a eu un décès dans la famille il y a 3 jours donc c’est compréhensible. Voilà aussi pourquoi le mariage est resté très sobre et simple, par respect du deuil.

J’ai retrouvé mon chemin pour me rendre chez moi toute seule, ai commencé à m’installer, pris des photos avec mes sœurs d’accueil, partagé 2 délicieux repas avec ma famille (le premier semblait-il était un amuse-gueule). Donc je suis sûre d’une chose : je ne manquerai jamais de nourriture ici, ce sera plutôt le contraire. Et refuser de la nourriture est somme toute assez impensable. Au moins chacun se sert dans un même plat communautaire don si je mange trop, c’est simplement par gourmandise outrancière et parce que je ne sais pas m’arrêter à temps.

Une belle journée donc!!! Mon wolof s’améliore de jour en jour mais pas assez vite à mon goût. Dans ma famille d’accueil c’est l’immersion complète bien qu’ils parlent tous français. Je demande aux gens de me parler wolof, je les fais répéter quand je ne comprend pas. Souvent je les fais rire et c’est tant mieux. Vous voyez, ici aussi je garde mon rôle de clown!!!

Maintenant, après une si belle journée pleine de plein d’apprentissages de vie, je vais de ce pas me cacher sous ma moustiquaire en espérant que les moustiques ne m’y trouveront pas (à date je gagne toujours).

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