quarta-feira, 4 de agosto de 2010

Bref apercu de politique jamaiquaine

Histoire et politique jamaïquaines / Dates importantes

+ Origine du mot Jamaïque : Xaymaca, en langue arawak, signifie’terre de sources. Selon la pêcheur arawak rencontré par Colomb, Xaymaca est une île où l’or abonde et où on trouve de nombreuses rivières s’écoulant des hautes montagnes.

5500 à 3500 av. JC Peuplement de la Jamaïque par Ciboneys, puis par la Tainos (Descendnats des Ciboneys métissés avec les Arawaks).

1494 : Christophe Colomb débarque en Jamaïque lors de son deuxième voyage dans le Nouveau monde. Il nomme la baie où il accosta Santa Gloria

1510 : Les Espagnols commencent à coloniser la Jamaïque. Diego Colomb, fils de Christophe, fonde Sevilla Nueva, sur la côte nord.

De 1510 à 1655 : Développement économique sommaire. La Jamaïque sert de point de ravitaillement, activités minimales. Début de l’extermination massive du peuple Taino par les Espagnols.
1655 : Les Britannique s prennent possession de l’île.

1814 : La Jamaïque est le premier exportateur de sucre au monde.

1831 : Émeute raciale connue sous le nom de Christmas Rebellion (révolte des esclaves menée par Sam Sharpe, un prédicateur baptiste qui résulta en la mort de milliers d’esclaves par pendaison, brûlés vifs, fusillés et torturés.)

1834 : Abolition de l’esclavage

1938 : Fondation du Bustamante Industrial Trade Union (BITU) par Alexander Bustamante. Il s’agit du premier syndicat jamaiquain et l’ancêtre du premier parti politique jamaiquain.

1940 : Création du People’s National Party (PNP), aile politique du BITU, par Norman Washington Manley, cousin de A.Bustamante. Le PNP a des tendances socio-démocrates.

1942 : Création du Jamaica Labour Party (JLP) par Aleaxander Bustamante, en opposition au PNP de Washington Manley.Le JLP se tourne vers une idéologie libérale capitaliste.

Les deux principaux partis politiques, établis depuis longtemps, ont des liens historiques avec deux grands syndicats - le Jamaica Labour Party (JLP) avec le Bustamante Industrial Trade Union (BITU) et le People's National Party (PNP) avec la National Workers Union (NWU). Un troisième parti, le National Democratic Movement (NDM), fut créé en octobre 1995; il n'a aucun lien avec un syndicat particulier, et ses figures principales se sont, pour la plupart, réduites ou ont cessé leur activité. (Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Politique_de_la_Jama%C3%AFque)

1944 : Nouvelle constitution autorisée par les Britanniques, autorisant le droit de vote universel. Premières élections en Jamaïque. Victoire de Bustamante et du JLP
1955 : Entrée du PNP au pouvoir.

1958-1961 : La Jamaïque fait partie d’une fédération de dépendances britanniques englobant Trinité et la Barbade.

6 août 1962 : La Jamaïque obtient son indépendance de la Grande-Bretagne et demeure membre du Commonwealth

1962 : Victoire du PNP. La classe politique élue est favorable aux intérêts de la classe économique traditionnelle dominante britannique et favorise un modèle de développement socio-économique occidental libéral.
Années 1960 : croissance économique, surtout dû aux exportations de bauxite

1972 : Retour du PNP au pouvoir, gouverné par Michael Manley, fils de Norman. Mesures sociales mises en place : augmentation du salaire minimum, protection des emplois, meilleure distribution des terres aux moins nantis, amélioration des soins de santé et des programmes d’éducation. Rapprochements avec Cuba.

Années 1970 : Les investisseurs étrangers quittent progressivement la Jamaïque. Diminution des exportations de bauxite. La crise pétrolière de 1973 porte un dur coup à l’économie. Émigration massive de Jamaïquains nantis aux États-Unis et au Canada. L’économie stagne.
1976 : Le PNP remporte les élections, dans un climat de violence sans précédent. Demande d’aide formulée au Fonds monétaire international.

1980 : Manley demande des élections pour trancher la question de la restructuration du portefeuille gouvernemental demandée par le FMI. Violences armées terribles, des centaines de personnes sont assassinées lors des affrontements armés opposant les deux partis politiques. Le JLP est élu, avec à sa tête Edward Seaga.

Années 1980 : Rapprochement de Seaga et de Reagan. Fin des relations avec Cuba. Les investissements étrangers réapparaissent en Jamaïque. . Les politiques socialistes sont abolies, coupures dans les programmes sociaux. Privatisations massives.

1983 : La Jamaïque envoie des soldats pour seconder les États-Unis lors de l’invasion de la Grenade. Seaga est surnommé le Reagan des Antilles. La popularité de Seaga disparaît comme neige au soleil et il déclenche des élections surprise. Le PNP boycotte les élections, sentant qu’elles ne sont ni démocratiques ni exemptes de fraude électorale. Le JLP remporte par défaut
1983-1989 : Le JLP gouverne sans opposition.

1989 : Élections. Retour du PNP au pouvoir. Le PNP adopte le modèle capitaliste imposé par le FMI
1993 à 2001 : Le PNP demeure au pouvoir.

Depuis la création du PNP et du JLP, les deux partis se sont succédés au pouvoir.
Pour des raisons de santé, Michael Manley quitta son poste de premier ministre en mars 1992 et fut remplacé par Percival James Patterson. Patterson conduisit ensuite le PNP à la victoire aux élections générales en 1993, en décembre 1997, et en octobre 2002. La victoire de 1997 fut la première fois qu'un parti politique jamaïquain gagnait trois élections générales à la suite, depuis l'introduction du suffrage universel en Jamaïque en 1944.

En 2005, le chef du JLP Edward Seaga (chef du parti depuis 1974), donna sa démission. Il fut remplacé par Bruce Golding, qui fut ministre du gouvernement sous Seaga dans les années 80, mais qui quitta le JLP pour fonder le NDM, et plus tard, retourna au JLP.

En mars 2006, Portia Simpson-Miller du PNP fut nommée la septième premier ministre de la Jamaïque. Elle fut la première femme dans l'histoire du pays à occuper la position d'un Premier ministre de la Jamaïque.

Depuis les élections de 1993, le gouvernement de la Jamaïque, les partis politiques, et le comité consultatif électoral, ont travaillé pour mettre sur pied une réforme électorale, avec un succès limité. Lors des élections générales de 1997, les efforts institutionnels, ont aidés à réduire la violence qui tend à troubler les élections de la Jamaïque.[réf. nécessaire] Des élections locales eurent lieu en 1998, et le PNP remporta une victoire décisive. La loi jamaïquaine veut que les élections locales aient lieu tous les 3 ans : les élections peuvent être retardées par la législation.

Le 3 septembre 2007, le JLP remporte les élections en battant la PNP après 20 ans de pouvoir de la part de ce dernier. Le JLP a 33 sièges et le PNP 27 à l'assemblée. Bruce Golding devient premier ministre. (Source: http://fr.wikipedia.org/wiki/Politique_de_la_Jama%C3%AFque)

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