segunda-feira, 14 de dezembro de 2009

Ma famille d'accueil

Je me rends compte que j’habite avec eux depuis presque 3 mois et que je n’ai jamais écrit sur eux. Pour combler cette injustice, je vais donc disserter aujourd’hui sur les personnes qui partagent mon quotidien, en prenant soin de respecter leur intimité.

Ma mère d’accueil est la présidente de l’APROFES. C’est une femme engagée, une véritable militante, qui voyage beaucoup pour le travail. Elle donne des formations sur le genre et le leadership et ses compétences sont recherchées par plusieurs partenaires autant sénégalais qu’internationaux. Mon père d’accueil est professeur de français dans un lycée (équivalent d’une école secondaire) et travaille comme bénévole au sein de l’Association sénégalaise pour un développement équitable et solidaire. Tous les deux forment un couple uni et stable, monogame. Ils ont eu 4 enfants. L’aînée habite Dakar et complète sa maîtrise en sociologie en même temps qu’elle travaille dans un centre de documentation. Le deuxième habite à Kaolack chez ses parents à temps partiel et à Dakar le reste du temps. Il retournera bientôt à Dakar pour poursuivre ses études en gestion des entreprises (maîtrise). Il fait des démarches pour émigrer au États-Unis. La troisième née vit à Paris et étudie pour être chercheure, une discipline scientifique dont j’ai oublié le nom exact. Je ne la connais pas. La cadette étudie elle aussi à l’Université Cheikh Anta Diop à Dakar, pratiquement la seule université publique du pays. Elle étudie elle aussi en gestion si je ne m’abuse, au niveau de la maîtrise. Les enfants habitent à Dakar en appartement, résidence universitaire ou amie de la famille, et reviennent à Kaolack pour chaque fête. Il y aussi d’autres jeunes dans la vingtaine qui habitent ici, filles et/ou filles d’amis de la familles, cousines. Le nombre de personnes vivant ici varie entre 7 et 10, en plus des visiteurs quotidiens qui viennent soit pour prendre des nouvelles, soit pour demander de l’argent, soit pour passer le temps simplement.

La maison est spacieuse. Il y a 4 chambres à coucher, un salon double et 2 salles de bain, du jamais vu pour le Sénégal. La domestique cuisine bien, des plats sénégalais typiques la grande majorité du temps, mais aussi des pâtes et de la salade avec des frites. La famille ne manque de rien et fait montre de générosité répétée auprès de ses proches et voisins. La terrasse sur le toit est un endroit idéal pour faire du yoga, inviter des amis à prendre le thé, regarder des films sur mon portable, regarder les étoiles, étendre le linge fraîchement lavé pour qu’il sèche au soleil et éventuellement installer des panneaux solaires pour ne point dépendre à ce point de la Senelec (Sénégal électricité).

Je me sens bien ici, à ma place. J’ignore comment sera Noel, s’il y aura même quelque chose. Je laisse couler. Tout vient à point à qui sait attendre. Je sais que les familles chrétiennes vont à la messe de minuit et font un réveillon en famille. Je ne m’ennuie pas du tout de la frénésie des fêtes de Noel à l’occidentale avec la furie des magasins surpeuplés et la consommation à outrance. Je présage un Noel tranquille et bien entourée.

Um comentário:

  1. Hola, contant de te lire et de te savoir bien. J'attenderai avec impatience ton récit sur la fête de Noël à la Sénégalaise. En te souhaitant encore beaucoup de belles découvertes là-bas.

    Take Care

    Yanick

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