quinta-feira, 19 de novembro de 2009

Virée à Dakar - Julie et la tache tenace


Le week-end passé, on s'est rendu à Dakar en fin d'après-midi Mbay et moi. Nous avons été hébergés par un ami de ma famille dans un quartier sympathique. Arrivés dans le traffic dakarois, je me réveille (Dieu seul sait comment j'ai pu dormir dans ce 7 places inconfortable à souhait) et je vois des véhicules partout et nous sommes immobilisés au beau milieu du traffic. Je respire la pollution des voitures, les yeux me piquent, je me réveille rapidement. J'indique au chauffeur où nous devons nous rendre, ils nous dit où débarquer, c'est-à-dire maintenant. On prend un taxi qui nous emmène devant la porte de chez Daouda, l'ami en question. Et la on est accueillis par sa femme et ses enfanta, qui nous offre du savoureux couscous. Daouda n'est pas encore rentré du travail. On fait une marche avec lui dans les rues voisines, on voit le marché Nguelaw, qui la nuit n'est pas ouvert. Nous y retournerons le dimanche.

Le lendemain, on part visiter l'Île de Gorée avec Julie. Superbe endroit, paradisiaque à souhait. Y vivre, sans problème!! Le problème est toujours de choisir où je veux habiter. On rencontre une jeune Française qui habite l'île depuis 2 ans et on visite la boutique de son groupe. On chante, discute et partage le thé avec eux, avant que je leur dise que la Maison des Esclaves nous attends et qu'il nous faut donc partir. Un des gars qui est là, m'entendant parler de la soirée sur l'intégration africaine à laquelle nous allons, se met à nous demander sans relâche de l'inviter. Ce n'est nullement notre intention et on finit par quitter leur boutique-atelier. Il nous suit jusqu'au musée, entre avec nous dans le musée. Là je demande à Julie ce qu'il fait là, elle ne le sait pas plus que moi. On se rend au quai pour reprendre le bateau direction Dakar et il est toujours là. Julie retourne à la maison des Esclaves chercher sa gourde qu'elle a oubliée là-bas. Parker et moi prenons le bateau sans elle, en se disant qu'on se retrouvera plus tard.

Lorsque Julie prend le bateau 2 heures plus tard, elle l'aperçoit sur le bateau.Il la suit jusque chez elle ou presque, très difficle de s'en débarrasser. Elle demande à Parker par téléphone si c'est lui qui l'a invité et de lui parler pour lui faire comprendre qu'il n'est pas le bienvenu. Il finit par partir sous les exhortations de l'amie de Julie qui lui donne de l'argent pour qu'il prenne un bus et le bateau jusque chez lui.

Morale de cette histoire: attention à qui vous vous liez d'amitié. Trop en dire trop vite à quelqu'un ou être trop amical ne cause que des problèmes. Encore une leçon comme quoi ici, il faut apprendre à dire non.

Finalement on est rentré à Kaolack à 11:00 pm dimanche soir. Long trajet durant lequel il y a eu une roue à changer. Les 14 places sont plus confortables que les 7 places, mais ils mettent tellement plus de temps à partir.

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