sábado, 14 de janeiro de 2012

(Més)Avenures dúne voyageuse pas assez préparée

Le 23 décembre dernier, je me suis levée de bon matin, très bon matin même, après 1 heure de sommeil (!) pour aller prendre le bus jusqu'à Montego Bay, puis l'avion de Montego Bay à Orlando et de Orlando à San Juan, Puerto Rico, où j'ai séjourné jusqu'au 6 janvier

J'avais une intuition vague ce jour-là que quelque chose pourrait, peut-être, mal tourner, du fait de mon absence totale de recherche d'information sur Puerto Rico. Je connaisais le nom et l'adresse de l'hôtel où je me rendais, rien d'autre. J'ignorais même que Puerto Rico est un territoire américain jusqu'à ce que le ô si aimable douanier américain me lance à la figure, voyant que j'avais indiqué IN TRANSIT comme adresse aux Etats-Unis, "Puerto Rico IS United States". Et vlan dans les dents pour l'ignorance!

Mes mésaventures et/ou péripéties, appelez-les comme vous voulez, ont commencé à l'aéroport de Montego Bay, au moment de m'enregistrer au comptoir d'Air Tran (qui n'est pas Air Transat comme je le pensais tout bonnement mais plutôt une compagnie cheap à souhait que je ne vous conseille surtout pas - il faut payer pour avoir un sac en soute. La préposée a pris mon passeport et l'a regardé dans tous les sens, puis elle m'a demandé si j'avais un visa pour les Etats-Unis. Visa? Mon coeur s'est mis à battre plus vite. Zut, me fallait-il un visa pour entrer à Puerto Rico? ai-je pensé. J'ai un passeport canadien, que je lui réponds. Ici je dois préciser que la page couverture de mon passeport et le magnifique blason canadien sont complètement effacés donc il est dur de reconnaître à première vue le pays émetteur de mon grand voyageur de passeport.

Incrédule, elle s'empresse de demander à sa collègue si le Québec fait partie du Canada. Elle ne réussit pas à entrer mon adresse et se montre très incompétente. Sa collègue renchérit en politique séparatiste, elle est CERTAINE que le Québec est un pays, donc mon passeport ne peut être Canadien. Je lui dis que ca a passé proche en 1995 mais que ce n'est pas le cas, et finalement elles acceptent toutes deux la canadianité de mon document de voyage.

Une fois assise dans l'avion, que j'ai pris soin de ne pas manquer cette fois, pas comme à mon retour du Panama, des agents viennent me voir à tour de rôle pour me demander mon adresse à destination. Elles insistent pour que je leur fournissent une adresse aux Etats-Unis et je m'entête à leur répondre que j'y serai seulement en transit. Finalement je leur fournis l'adresse de mon auberge de jeunesse à San Juan. Tout le vol est retardé d'au moins 15 minutes à cause de cette confusion d'adresse de destination, les douanes américanes ne nous laissent pas décoller avant que mon cas ne soit réglé.

Je m'attendais donc à avoir des problèmes aux douanes en arrivant à Orlando vu ce qu'il venait de se passer, mais ce ne fut pas le cas. Le douanier était très douanier: air bête, remarque cynique, dénigrement, il faisait son travail comme un pro quoi! J'etais surprise et heureuse en constatant qu'il ne ménvoyait pas au comptoir d'inspection complète, Dieu est grand!

Je passe 4 heures à l'aéroport d'Orlando à lire, magasiner, manger des sushis, somnoler, écrire. Le deuxième vol se passe bien, je dors la majorité du trajet. A mon arrivé à San Juan je sors de l'avion comme tous les autres passagers et là j'ai le réflexe de vérifier si j'ai bien mon passeport. Ma main fouille mon sac une première fois et ne le trouve pas, je refais la même chose une deuxième fois et ne trouve rien. Je m'arrête et vide mon sac frénétiquement, espérant de cette facon faire apparaître le Saint Graal des voyageurs, bien ô fondamental et essentiel. Que nenni!

Je retourne à l'avion d'où je viens de débarquer parce que je me souviens très bien que la dernière fois que j'ai vu mon passeport j'étais dans l'avion. Je me demande si ma voisine de siège aurait eu l'audace de me le voler durant mon sommeil. J'arrive à l'avion le coeur battant, on m'empêche de retourner à l'intérieur. J'explique la situation à une agente, lui donne le numéro du siège où j'etais assise et elle va dans l'avon voir si elle peut trouver mon passeport. Pendant ce temps-là, je pris Dieu, Allah, Marie, Bouddha, whatever! Mais que l'on retrouve mon passeport, c'est ce qui compte. Après un temps qui me paraît interminable, elle revient, mon passeport à la main, et je ne me peux plus de la remercier. Il y a un bon Dieu pour les voyageurs! Il était tombé à côté du siège alors que je croyais l'avoir mis dans mon sac...

Après ca, mes aventures ne sont pas encore terminées. Il est 1h du matin, heure locale, et je dois me rendre à l'auberge de jeunesse où ma soeur Elise se trouve déjà. Je monte dans un taxi, lui indique où je vais mias il ne connaît pas. On tourne en rond un bout de temps, il me dit qu'il ne veut pas me déposer là, que c'est un quartier dangereux. En chemin on a presque un accident de circulation avec une voiture qui foncait droit sur nous, le chauffeur a freiné au dernier moment. Finalement j'appelle l'auberge à partir du cellulaire du chauffeur de taxi et on finit par trouver la place. Je paye ma course le haut prix, mais je suis arrivée saine et sauve aux... Etats-Unis et l'aventure peut maintenant commencer.

sexta-feira, 14 de outubro de 2011

Le petit garcon qui refusait de grandir

Il était une fois un petit garcon qui refusait de devenir un adulte. Il avait très peur des responsabilités quelles qu'elles soient et avait décidé de passer sa vie à jouer insouciemment sans se soucier de rien d'autre que du moment présent.

Ce que le petit garcon ignorait, c'est que, bien que sans le vouloir, 'il ferait germer l'amour dans le coeur des filles qu'il rencontrerait. Comme il savait qu'il ne pouvait pas donner suite aux sentiments de ces dames (car nombreuses furent-elles à tomber dans son piège de non-engagement), il devait constamment fuir, toujours plus loin, pour avoir toujours moins d'attaches amoureuses, car c'était la facon dont il avait décidé de vivre sa vie plusieurs années auparavant.

Ce petit gacon avait bien peur de s'engager dans une relation amoureuse, il avait peur d'ouvrir son coeur, il avait peur de perdre ce qu'il avait mis tant d'années à bâtir: l'empire tout-puisant de sa sacro-sainte liberté. Il avait peur de donner, peur de recevoir, peur de montrer qui il était vraiment, peur des chiens, des lézards, des insectes, du noir, de manquer d'argent, de trop parler aux autres. Ses peurs l'étouffaient mais il ne s'en rendait pas compte. Tout ce qu'il voulait c'était jouer insouciemment en ne se précocupant que d'une chose: le moment présent.

Losrqu'il atteint l'âge de 40 ans, le petit garcon retourna aux études, pour se rassurer sur le fait qu'il se rappelait comment penser, comprer, écrire, lire. Il avait auparavant voyagé pendant un an et vécu dans le pays où il avait vu le jour pour une période extensive. Dans sa vie il avait brisé de nombreux coeurs mais était-il seulement au courant de ses ravages chez la gent féminine? Il est tout à fait permis d'en douter. Le petit garcon n'avait aucune idée de ses succès sur ce plan, et était dáilleurs très modeste de sa personne.

Ce petit garcon, ce pourrait être vous, ce pourrait êtr moi. Ce petit garcon représente tous ces hommes et toutes ces femmes qui refusent de voir les choses en face, qui jouent à l'autruche, qui passent leur vie en voyage à l'autre bout du monde pour ne pas développer de réelle relation durable avec quelqu'un, qui se font croire qu'ils sont tellement mieux dans la seule et unique présence de leur seule et unique personne.

Ne tombez pas dans ce piège. Il est encore temps de réagir. Vous qui lisez ces lignes, qui que vous soyez, vous avez maintenant atteint la conscince que chaque existence a un temps limité, prédeterminé, et qu'elle peut s'achever a n'importe quel moment. Ne passez pas à côté de l'amour. Vous seriez fous de ne pas au moins essayer et plonger dans cette grande folie où l'on se retrouve tous où que l'on soit, qui que l'on soit... Exprimez votre amour à ceux que vous aimez, à bas les jeux de séduction, lesjeux sont faits rien ne va plus!

Moi j'en profite pour vous dire que je vous aime

segunda-feira, 27 de junho de 2011

2 semaines de vacances au Québec, déja finies!

C'est merveilleux d'être à Montréal après 10 mois d'absence, de me promener dans les parcs, de voir mes ami(e)s, de redécouvrir un peu les vies de chacun... Je me ressource d'été, de festivals, d'amour et de bonne bouffe québécoise (merci pour la poutine hier Steph).

J'exulte de faire du vélo, de m'arrêter dasn les parcs et d'observer la vie urbaine et tous ces bambins heureux, partout! Je redécouvre Montréal comme un touriste pour la première fosi, je vais aux Francofolies, redécouvre mes endroits préférés, découvre des nouveaux chez-soi d'amis, en surprend quelques-uns qui n'étaient pas au courant e mon arrivée!

Aujourd'hui j'ai eu une crevaison. Je me suis donc dirigée à pied, penaude, à la maison du cycliste, où j'ai eu le plaisir de rencontrer un très aimable cycliste qui a réparé ma crevaison en changeant ma chambre à air et en refusant toute gratification monétaire de ma part. Dieu est vraiment partout... Merci pour cette aide si bien tombée sur mon chemin!!

Demain je planifie aller passer une journée de lecture et farniente à l'île sainte-Hélène, l'une de mes endroits de prédilection. Pas encore visité de musées comme je le voulais mais j'ai vu un film à l'ONF et et acheté un disque dur externe. Bien aimé ma promenade sur le mont-Royal avec Sandra hier également! Ils sont en trian de rénover une partie du belvédère. Aussi agréblament aimé découvrir la mason de Félix Leclerc à Vaudreuil, où ma douce amie Marie-Belle est en résidence littéraire tout le mois de juin.

Bien aimé les rencontres avec amis à Montréal, la visite à Ottawa et au parc de la Gatineau, la visite à ma famille au Nouveau-Brunswick avec un cours intensif de généalogie en regardant les photos de famille anciennes, manger du homard et rencontrer la nouvelle génération de petits-cousins.

Ce furent 2 belles semaines, je n'avais pas publié cet article avant, mais là je suis à l'aéroport, me préparant à quitter le Canada pour une énième fois. Les départs sont toujours des petites morts, mais tout l'amour que j'ai recu durant ces 2 semaines me rend forte et capable de continuer à avancer, nomade que je suis.

quarta-feira, 4 de maio de 2011

9 mois en Jamaïque

Dur à croire mais aujourd'hui, ca fait 9 mois que je vis en Jamaïque. Eh bien la vie passe, rapidement je dois dire, parfois trop vite, parfois trop lentement. Je me plains parfois de ne pas avoir assez d'activités les soirs de semaines mais il est bon d'avoir du temps pour moi. Depuis que je suis en Jamaïque, j'ai commencé à faire de la zumba (mélange de danse latine, samba et baladi), dans un gym ou chez moi, de la capoeira (art martial brésilien parfois décrit comme une danse) et de la natation dans la piscine du Pegasus. J'ai aussi fait de la plongée sous-marine avec bouteille 2 fois, nagé dans une lagune aux micro-organismes phosphorescents, fait 2 feux de camps sur la plage, du rafting bamboo à Blue Lagoon et sauté 10 pieds de haut dans les chutes à Reach Falls. Je me suis aussi bien brûlé la main droite en cuisinant avec de l'huile qui a pris en feu et me suis fracturé le coude droit en faisant de la capoeira. Presque toute remise maintenant. J'ai donc appris à utiliser les urgences et les soins médicaux jamïquains, pas trop mal vu que je suis allée au privé.

J'ai connu plein de gens extraordinaires, dont plusieurs ont quitté la Jamaïque déjà, j'ai participé aux événements grand public de Jamaicans for Justice ainsi qu'à 7 séances de formation (2 par CUSO, 2 par JFJ, 2 par Youth Opportunities Unlimited, 1 par Dispute Resolution Foundation), collaboré à augmenter les ressources financières de JFJ en écrivant des demandes de financement (1 fructueuse à date) et mon patois s'est amélioré dans les débuts mais là j'avoue que ca stagne pas mal. Faut dire que je ne pratique jamais.

En 9 mois, j'ai développé des techniques d'auto-défense contre les hommes trop entreprenants dans les rues, appris à négocier vraiment n'importe quoi, à être consciente de mon environnement, à savoir où ne pas marcher le soir (surtout seule), à cacher mon argent dans différents endroits secrets quand je sors le soir, à repérer rapidement les gens qui veulent obtenir quelque chose de moi. Je me suis fait plein d'amis, j'ai découvert plein de coins merveilleux où parfois aucun touriste n'a encore mis les pieds, comme la délicieuse plage de Duncans et Reggae Falls. J'ai appris à cuisiner avec des ingrédients locaux comme le calaloo, la citrouille, le all-spice et le saltfish, le lait de coco, le snapper (poisson) et le curry. Je prépare des mets à base de poisson, de légumes, des soupes, j'innove tous les jours et c'est un réel plaisir de cuisiner avec ce que je trouve sur place. J'ai aussi appris à cuisiner des mets brésiliens (pão de queijo) et sénégalais (mafé, ah, mon cher mafé). J'ai maintenant un plan de tomate et un de basilic qui poussent fièrement sur mon balcon.

Socialement, je fais partie de 5 groupes: les volontaires de CUSO-VSO qui sont aussi mes amis et ma famille, ceux que j'ai de plus proches en Jamaïque, mes collègues à Jamaicans fo Justice, le Club de Hash House Harriers, un club sportif qui me permet de découvrir de nouveaux coins de la Jamaïque complètement inédits et de me faire de nouveaux amis, mon groupe de capoeira, Grupo Cativeiro Capoeira et le Canadians Woman's Club of Jamaica, dont je suis la responsable du blog et des nouvelles technologies.

Je dois dire que je ne m'ennuie pas mais que la pensée de revenir 2 semaines en vacances au Québec au mois de juin est de plus en plus alléchante. D'autant plus que je serai là pour la Saint-Jean!

Je vous embrasse fort et vous souhaite bonne continuation dans tous vos projets

terça-feira, 12 de abril de 2011

Et le temps qui s'envole....

... fait en sorte que tous mes amis volontaires court ou moyen terme sont partis ou à veille de. Coreena, Robert, Shem, Stephie, Alan, vous êtes dans mon coeur pour toujours. Tant de départs en si peu de temps, c'est ca la vie de volontaires. Peuplée de petites morts.Résultat: on hérite de nourriture et vêtement qu'on garde ou partage avec nos autr nouveaux et existants amis.

Et parès la vie bourgeonne de bouveau et de nouveaux volontaires, amis potentiels, débarquent.

De mon côté les choses sont assez occupées de ces temps -ci avec la visite de ma cousine préféŕee, mon filleul et mon beau-frẽre tout prochainement, la vente de garage printanière du Canadian Women's Club (je suis rendue pas mal - trop- impliquée) et le travail.

Ce soir je vais à un lancement de CD, du cultural reggae, hâte de voir ce que ca aura l'air.

Et j'ai adoré la plage samediAu plaisir de vous revoir, vous qui lisez ces liegnes

terça-feira, 15 de fevereiro de 2011

Un week-end anti Saint-Valentin à Frenchman's Cove

Samedi matin, nous sommes partis Coreena, Alan, Dave, Dom et moi en direction de Port Antonio, sur la côte nord de la Jamaique. La route que avons prise pour nous y rendre était magnifique. J'avais déjà fait le chemin auparavant, mais de pouvoir s'arrêter où bon nous semblait faisait vraiment toute une différence. Premier arrêt: le pont piéton construit à main d'homme qui enjambe une rivière dont j'oublie le nom. Disons qu'il ne faut pas être affecté par le vertige pour oser le traverser! C'etait quand même assez solide, heureusement. Après quelques arrêts photos, on est arrivé à Oracabessa, une petite ville de 10 000 âmes à l'est d'Ocho Rios. On a tenté de visiter Goldeneye, un immense resort de luxe qui était auparavant la résidence de Ian Fleming, auteur de James Bond. Malheureusement pour nous, ce samedi là il y avait un événement mondain et le prix d'entrée était 100$US par personne. Inutile de vous dire qu'on a donc reviré de bord rapidement sans voir l'attraction en question. On a vu une jolie plage de pêcheurs avec ne eau turquoise et limpide, des bateaux de pêche et des cages à homards. On s'est arrêté à James Bond Beach, on n'est pas resté non plus à cause du prix d'entrée et du prix de la bouffe sur place. On savait qu'une plage nous attendait à notre hôtel de toute facon.

On a repris la route vers Port Maria, visité Firefly, la demeure de Noel Coward, un dramaturge, actuer chanteur et peintre à ses heures qui est décédé en 1973 à l'âge de 73 ans, dans son lit. La maison est restée telle qu'elle était le jour de sa mort. Très belle vue de Port Maria depuis sa propriété, qui peut également être louée pour des mariages ou réceptions. Pris plusieurs photos à l'intérieur et à l'extérieur. Sur le terrain il y a aussi un fort bâti en 1656 et qui a résisté au passage du temps et la tombe de Noel Coward. Visiter Firefly était sur ma liste de visites à effectuer en Jamaïque donc je suis très reconnaissante envers Coreena de nous y avoir conduits, d'autant plus qu'on était que 2 sur 5 qui voulaient la visiter.

Après on a roulé un bon 2 heures jusqu'à Port antonio, on s'y est arrêté pour acheter des provisions pour le souper. On est arrivé à notre villa de Frenchman's Cove après la nuit tombée, on s'est installé, sur le divan, matelas gonflable, et dans la chambre. La villa était immense, avec un grand salon, une cuisine trop petite à mon gôut, 2 balcons, une terrasse, un garde-robe walk-in et une très grande chambre à coucher. J'ai fait une sieste pendant que Coreena et Dave préparaient à manger. Excellent repase, heureusement que Coreena avait pensé à apporter sa plaque chauffante car il n'y avait pas de poële dans la cuisine. Après un excellent repas de spaghetti et sauce végétarienne, on a discuté et on s'est couché tôt, vu qu'on s'était tous levé tôt le matin.

Dimanche, on s'est levé tôt également. La pluie drue sur le toit m'avait empêché de fermer l'oeil une partie de la nuit. Au matin, tout était encore mouillé, mais on moins il ne pleuvait plus. J'ai pu voir que notre villa était vraiment au bord de la mer, et le dessins des arbres en entrelacs sur le côté de la villa était un délice pur l'oeil. J'ai marché avec Coreena autour de la propriété, on s'est rendu au bâtiment où ils servaient le petit déjeuner (inclus dans le prix de la chambre) et Coreena et Dave sont partis visiter Blue Lagoon et Dragon Bay, que j'avais déjà vus auparavant. Alan, Dom et moi sommes restés sur la plage de Frenchman's Cove à faire du snorkelloing, prendre du soleil, découvrir la rivière qui débouche dans la mer. J'ai pu montrer à Dom la main orange en corail que j'avais découverte lors de ma précédente visite à cet endroit. Quand Coreena et Dave sont revenus, on a ramassé nos affaires, quitté la villa, payé la chambre à la réception, et roulé vers Boston Bay, le paradis du jerk en Jamaïque. Le jerk est une sauce et une manière de cuire poulet, porc et poisson, sur le feu, recouvert de tôle d'aluminium. C'est assez épicé parfois, mais définitivement délicieux. On s'est arrêté à Boston Bay à la pluie battante, j'avais mon parapluie, qui fut de grande utilité pour traverser de la voiture au casse-croûte/resto improvisé où ils vendaient jerk et boissons. On a mangé avant de poursuivre notre route vers Reach Falls, une autre attraction définitivement à ne pas manquer. Quel plaisir d'être dans les chutes, de remonter le courant, de jouer sous les cascades, de nager dans des grottes noires comme chez le loup! Il y a un endroit où on entre dans une longue cavité noire et humide et on atterri dans une grotte sombre, c'était comme revivre ma naissance à l'envers. J'ai sauté du haut des dernières chutes, hautes de 10 pieds, nagé sous les chutes dans des grottes secrètes. Ce sont vraiment les chutes les plus spectaculaires que j'ai vues en Jamaïque. A recommander à quiconque aime l'avenure, la nature et les émotions fortes. Le seul problème c'estr que sans voiture, c'est assez compliqué de s'y rendre.

Après notre périple aux chutes et encore tout émoustillés et pleins d'adrénaline, on a repris la route vers Kingston qui longe toute la côte est de l'île. Magnifique coucher de soleil au programme. On n'a pas fait d'autres arrêts jusqu'au retour, étant donné qu'on savait qu'on allait rentrer à la nuit noire et qu'on était tous déjà bien faitgués. Coreena nous a déposé à la maison, on s'est tous dit à bientôt, j'ai fait à souper et on s'est couché sans demander notre reste, heureux d'un week-end bien rempli, avec plein d'attraction visitées, le coeur et la tête pleins de nouveaux souvenirs.

terça-feira, 25 de janeiro de 2011

Mon deuxième hash

Dimanche j'ai participé à mon deuxième hash, un événement sportif et social qui prend place un dimanche sur deux. Il existe des clubs de Hashers dans à peu près tous les pays que les Britanniques ont colonisé. Le chapitre jamaïquain existe depuis 14 ans et dimanche était la 342e rencontre du club. Les sans voiture (dont je fais partie) trouvent de bons Samaritains conducteurs qui acceptent de les emmener et viennent même les chercher à leur domicile. Le parcours est une sorte de rallye dans les bois, parfois hors des sentiers battus. Il faut être attentifs aux papiers déposés sur le sol, quand on en a apercu à 3 endroits qui se suivent, on est sur la bonne route et on peut alors crier ON-ON pour que le reste de la meute nous suive. Les gens qui y participent forment une grande famille. L'entraide, la complicité, les fous rires sont de mise. Après le hash il y a un hash circle où les nouveaux sont initiés en devant caler une bière et les criminels sont punis (exemple de crime: avoir volé un fruit d'un arbre, avoir laissé un déchet, avoir pris un raccourci).

Cette fin de semaine-ci, j'ai eu la chance d'être promue au comité organisateur étant donné que c'est l'organisateur du hash qui m'a emmenée. En plus de faire le parcours deux fois, j'ai repéré les faux sentiers, les endroits glissants où les chutes sont très fort probables. Beaucoup de plaisir, de boue et une rivière qui nous attendait au début et en fin de parcours (vu qu'on part et revient au même point). Merveilleux endroit, une rivière totalement naturelle, avec une grotte sous-marine où je me suis rendue avec un local qui me tenait par la main. On a escaladé les chutes et descendu dans les bassins d'eau douce. Extraordinaire Hector's River, dans la paroisse de Portland, vraiment beaucoup aimé l'endroit.

Donc les hash sont une facon de
1)Découvrir des gens agréables et joviaux originaires de Jamaique, Grande-Bretagne, Europe, Canada, n'importe où!
2)Connaître la Jamaïque et de formidables endroits nature dont autrement j'aurais continuer d'ignorer l'existence.
3)Manger de la bonne bouffe préparée par des cuisiniers locaux en plein-air, sous des bâches quand la pluie se met de la partie.
4)Faire du sport tout en s'amusant
5)Se créer un réseau social et pour certains profesionnels, étant donné la variété des corps de métiers et de classes sociales.

Pour en savoir plus sur les hash House Harriers: http://en.wikipedia.org/wiki/Hash_House_Harriers

http://jah3.virtualave.net/